Le poker entre Athènes et ses créanciers continue

La Grèce devrait proposer une offre d'échanges d'ici au 13 février.
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Les déclarations rassurantes des officiels européens sur les négociations autour de la dette grecque inquiètent désormais plus qu'elles rassurent. Ce lundi, le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, s'est dit « confiant dans le fait que nous pourrons conclure un accord rapidement, de préférence cette semaine ». Le ministre français de l'Économie, François Baroin, a renchéri qu'un « accord semble se dessiner. » Mais de tels propos sont désormais si peu crédibles qu'ils ont plutôt été interprétés comme un signe supplémentaire de l'impasse dans laquelle sont bloquées les négociations. On comprend alors que certains aient hausser le ton pour presser les créanciers de la Grèce à faire un geste. Angela Merkel a mis tout son poids dans la balance. Elle a prévenu qu'il n'était pas question de prolonger le prêt-relais consenti à la Grèce si les discussions continuaient à traîner.

Un nouveau plan d'aide

Le 21 juillet dernier, les chefs d'État et de gouvernement européens avaient en effet réclamé une réduction de 50 % de la dette grecque - ce qui se discute actuellement - comme condition d'un nouveau plan d'aide aux Hellènes. Ce rappel à l'ordre de Berlin n'est donc rien d'autres qu'une menace : si l'IIF, l'association de la finance internationale, ne fait pas un geste, elle risque tout simplement de se retrouver face à un défaut de paiement grec non maîtrisé. Un scénario catastrophe, mais dimanche, Charles Dallara, le patron de l'IIF avait affirmé que les banques ne pouvait accepté plus qu'une annulation de la moitié des dettes avec un taux de 4 % pour les nouveaux titres. La Grèce, le FMI et l'UE propose une rémunération inférieure. La menace a-t-elle été utile ? Luundi soir, reuters affirmait qu'Athènes allait proposer une offre officielle d'échange d'obligations d'ici au 13 février.

 

Commentaires 3
à écrit le 24/01/2012 à 18:48
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La stratégie du passager clandestin fonctionne à merveille.... pour certains..... un trou noir financier, une destruction de valeur et de cash sans précédent loosing my money!!!

à écrit le 24/01/2012 à 14:50
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Et ça continue. C'est pas sérieux, la solution n'est pas encore trouvée. L'Allemagne veut sauver sa peau mais y arrivera t-elle ?

à écrit le 24/01/2012 à 13:05
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"les banques ne pouvait accepté". Je saigne des yeux là.

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