La participation au second tour des législatives en baisse

A 17heures, le taux de participation aux élections législatives s'affichait à 46,16%, soit une baisse de deux points par rapport au premier tour. Cette configuration devrait profiter aux candidats des partis de gauche.
Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, venant de voter ce dimanche dans la troisième circonscription de Loire-Atlantique /Copyright AFP

Le taux de participation à 17h pour le second tour des élections législatives en France atteint 46,16%, annonce dimanche le ministère de l'Intérieur, un chiffre en baisse de plus de deux points par rapport à celui du premier tour à la même heure. Près de 40 millions d'électeurs sont appelés à élire 541 députés parmi 1.102 candidats. Au premier tour le 10 juin, marqué par une abstention record, la participation s'était établie à 21,06% à la mi-journée et à 48,31% à 17h00.

Vers une majorité absolue pour le parti socialiste

Sauf surprise, le Parti socialiste devrait être en mesure de remporter une nette victoire en dépit d'une fin de campagne parasitée par la rivalité entre l'ancienne et l'actuelle compagnes du président François Hollande. Proches du chef de l'Etat et dirigeants socialistes se disent confiants dans la possibilité pour le PS et les partis liés d'avoir une majorité absolue d'au moins 289 députés à l'Assemblée nationale, sans les Verts et le Front de Gauche. "Nous devrions dépasser 300 députés", a prédit vendredi un haut responsable du parti socialiste (PS). Une tendance confirmée par les derniers sondages qui créditent PS, radicaux de gauche et Mouvement républicain et citoyen de 287 à 330 sièges.

Pour l'UMP, éviter "l'irréparable"

A droite, l'UMP de l'ex-président Nicolas Sarkozy, qui pourrait selon des projections ne pas atteindre 200 élus, se résigne à la défaite malgré un ultime appel de son secrétaire général Jean-François Copé à éviter "l'irréparable" et à ne pas donner à la gauche un "chèque en blanc".

Les enjeux du scrutin ont été largement occultés par les rebondissements de la bataille de La Rochelle (Charente-Maritime) entre un socialiste dissident soutenu par la droite locale et l'ex-compagne de François Hollande, Ségolène Royal.
L'actuelle compagne du président, Valérie Trierweiler, dont les relations avec Ségolène Royal sont notoirement tendues, a publiquement affiché son soutien au dissident Olivier Falorni, sourd aux consignes de retrait du PS.

"C'est grillé" pour Ségolène Royal

Donnée largement battue par les sondages, Ségolène Royal a estimé que, même en cas de victoire, elle ne parviendrait pas à remporter la présidence de l'Assemblée nationale, son ambition déclarée. "C'est grillé", a-t-elle confié dimanche au quotidien espagnol El Pais.

Quant au Front national, crédité de 1 à 4 sièges par les sondages, il espère en gagner jusqu'à sept et revenir à l'Assemblée après une quasi absence de 26 ans.

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