Mariano Rajoy rencontrera Angela Merkel le 6 septembre

Mariano Rajoy a annoncé mardi qu'il rencontrerait Angela Merkel le 6 septembre à Madrid.
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Le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, a annoncé mardi qu'il rencontrerait Angela Merkel le 6 septembre à Madrid. Alors que l'Espagne tente d'accélérer le plan d'aide européen de 100 milliards d'euros maximum aux banques espagnoles, adopté en juillet par la zone euro en échange de conditions strictes pour son économie.

Rajoy mobilisé sur le front européen

"Mon agenda international va être fondamentalement un agenda dédié à l'Europe. En ce moment, nous pensons que c'est la priorité", a indiqué Mariano Rajoy devant la presse, à l'issue d'une rencontre avec le roi Juan Carlos, sur l'île de Majorque aux Baléares. Mariano Rajoy a indiqué qu'il recevrait le 6 septembre à Madrid la chancelière allemande Angela Merkel, pour "une journée de travail en présence de nombreux entrepreneurs allemands et espagnols". Le 11, il accueillera le président finlandais Sauli Niinistö dont le pays a fini par entériner l'aide aux banques espagnoles mais en échange de larges garanties financières, à l'instar de ce qu'il avait fait pour l'aide à la Grèce. Par la suite, il doit retrouver les 20 et 21 septembre son homologue italien Mario Monti à Rome et participera fin septembre à l'assemblée générale des Nations unies. Madrid a indiqué récemment travailler avec Bruxelles au déblocage d'une aide d'urgence de 30 milliards d'euros pour les banques espagnoles, qui entre dans le cadre du plan européen adopté en juillet. Or, une éventuelle demande d'activation de l'aide d'urgence devrait être approuvée par la Commission, la Banque centrale et la zone euro, selon Bruxelles.

L'Union fiscale et l'Union bancaire au coeur des préoccupations

La BCE envisage par ailleurs de reprendre l'achat de dette espagnole sur le marché secondaire mais l'Allemagne y est toujours réticente. Par ailleurs, toutes ces mesures sont liées à la mise en place du Mécanisme de stabilité (MES), appelé à succéder au Fonds de soutien de la zone euro (FESF), ce qui implique une avancée sur l'union monétaire et fiscale européenne. Mariano Rajoy a rappelé qu'il s'entretiendrait "avant la fin du mois" d'août avec le président du Conseil européen Herman Van Rompuy "pour expliquer la position de l'Espagne sur l'union bancaire et l'union fiscale", rappelant que Madrid avait envoyé une lettre au Conseil. "Nous avons demandé deux choses: la rapidité. Que l'union fiscale et l'union bancaire avancent et que nous puissions approuver ces sujets au cours de cette année et concrètement au Conseil européen de décembre", a-t-il poursuivi. Dans la lettre rendue publique le 3 août, M. Rajoy rappelle qu'il est favorable à la création d'un "système unique de supervision" des banques de la zone euro, ce qui permettrait leur recapitalisation directe en cas de difficulté, sans passer par les Etats. Cela éviterait surtout d'alourdir encore la dette du pays.
 

Commentaire 1
à écrit le 14/08/2012 à 19:26
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C?est tout simple. Cette UE a été créée dans sa forme actuelle, sans l?assentiment des citoyens, pour servir le patronat. Ce dernier utilise grâce à la libre circulation des biens et des personnes de la main d??uvre à très bon prix. Il suffit de voir...

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