Vive passe d'armes à l'Assemblée entre la majorité, menée par le Premier ministre, et l'opposition

Le Chef du gouvernement a affiché son agacement face à la bataille de procédures et d'amendements imposées par l'opposition sur ce texte consacré à l'audiovisuel dont l'examen aura finalement duré au total près d'un mois. Celui sur le travail du dimanche qui s'annonce promet de connaître le même sort.

La bataille entre la majorité - elle-même parfois divisée - et l'opposition sur la réforme de l'audiovisuel avec la fin imposée par Nicolas Sarkozy de la publicité sur France Télévisions a abouti ce mercredi à un vif débat entre les deux camps, exacerbé par la présence, comme tous les mercredis, des caméras de télévision, séance de retransmission des questions d'actualité au gouvernement oblige.

C'est le premier ministre François Fillon qui a haussé le ton, à l'encontre notamment du président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. Le Chef du gouvernement a affiché son agacement face à la bataille de procédures et d'amendements imposées par l'opposition sur ce texte consacré à l'audiovisuel dont l'examen aura finalement duré au total près d'un mois. Celui sur le travail du dimanche qui s'annonce promet de connaître le même sort. D'autant que la majorité a, là aussi, eu du mal à s'entendre.

C'est comme souvent sur un sujet mineur que la polémique a éclaté au grand jour. Jean-Marc Ayrault a critiqué un projet de loi organique réformant le travail législatif, dans la ligne de la réforme constitutionnelle de juillet. Il propose notamment de limiter la durée des débats et d'adopter une procédure d'examen simplifiée aux termes de laquelle le texte adopté par la commission est seul mis en discussion, sauf amendement du gouvernement ou de la commission, afin de limiter les blocages.
 

François Fillon lui a vivement répondu que le gouvernement n'avait pas l'intention de limiter les droits du parlement et voulait bien au contraire lui redonner plus de liberté et d'autonomie d'action. Une démarche battue en brèche, estime-t-il, par l'attitude actuelle de l'opposition. "Déposer cent fois le même amendement, ça n'a rien à voir avec le droit d'amendement, et ça n'a rien à voir avec la démocratie. Multiplier les incidents de séance, les interruptions, les suspensions, ça n'a rien à voir avec le droit d'amendement et ça n'a rien à voir avec la démocratie".

Et le Premier ministre de conclure, l'air furibond, : "ce n'est pas moi qui ai dit un jour sur ses bancs 'vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires'". Cette phrase avait été prononcée en 1981 par le nouveau député socialiste de l'Indre André Laignel, à l'adresse du député gaulliste Jean Foyer lors du débat sur les nationalisations lancées par le gouvernement de François Mitterrand, élu à la Présidence de la République quelques mois plus tôt.

Jean-Marc Ayrault n'a pas répondu, pas davantage quand il a été pris à parti un peu plus tard par une député UMP puis par le président de l'Assemblée nationale, l'UMP Bernard Accoyer qui se défendait de toute partialité sur la question du temps de parole.

 

 

Commentaires 9
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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M.AYRAUT. VOUS NE SAVEZ PAS CE QUE SIGNIFIE LE MOT:democratie JE SUIS UN SOCIALSTE VRAIMENT DECU DE VOTRE ATTIUDE EN TEMPS QUE PORTE PAROLE DU PS.LAISSEZ VOTRE POSTE ET FAITES VOUS OUBLIER TRES VITE.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Les socialos sont toujours les mêmes et ne changeront décidemment pas. Que ce soit bien ou mal, ils sont systèmatiquement contre. La démocratie, vue par ces gens-là, n'a rien à voir avec la vraie démocratie que prône Mr SARKOSY que je viens de rallie...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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il exite un premier ministre?

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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apres ils ont diner ensemble ump ps

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Vu la qualité des commentaires, essayons de relever le niveau : "Je n'aime pas ce que vous dites monsieur mais je me battrais pour que vous puissiez le dire" ça vous dit quelque chose? Cela vaut aussi bien pour le discours que pour la manière de s'...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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je crois que nous sommes partis dans une gueguerre d un autre temps la faute a un ps a lagonie faute de vrais leaders un jour la pyramide ce retournera il sera trop tard

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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L'absence de débat public est bien au contraire la faute de la majorité en place... Son travail de sappe de la culture économique, dont la reforme du lycée est une nouvelle démonstration, a entrainé de fait, par l'abrutissement des foule, l'émergence...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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De temps en temps, il me vient à l'idée de m'engager dans la vie de la cité, dans la politique ... Les arguties utilisées par ces messieurs sont atterrantes. Et je m'en retourne cultiver mon jardin ... comme tant d'autres.

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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comme d'usage ce que fait la droite ne convient pas à la gauche Unis PS - PCF - et toute le reste y compris les verts, il me semble que quand c'était eux et durant 14 ans il n'ont pas mieux, voire pire pour le mondde du travail. Maintenant ce sont il...

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