Le PS se met en mode "autodestruction"

Se disant "très surprise et aussi très déçue", l'ex candidate du parti socialiste (PS) a exclu de son courant l'Espoir à gauche Vincent Peillon qui a répliqué en estimant que son attitude relevait de"la psychiatrie lourde".

Depuis que Ségolène Royal s'est invitée à la réunion trans-politique de Dijon organisée par son ex lieutenant Vincent Peillon qui voulait au contraire éviter la "starisation" de cet événement, la querelle entre entre eux deux est montée et a viré ce mercredi à l'échange d'insultes.

Se disant "très surprise et aussi très déçue", l'ex candidate du parti socialiste (PS) a exclu de son courant l'Espoir à gauche Vincent Peillon qui a répliqué en estimant que son attitude relevait de"la psychiatrie lourde".

Assistant à ces échanges d'amabilités, les trois proches de Ségolène Royal, Jean-Louis Bianco, Gaëtan Gorce et Najat Vallaud-Belkacem, qui doivent remplacer Vincent Peillon ont indiqué :"nous avons accepté la mission que nous a confié Ségolène Royal au sein d'Espoir à Gauche dans le seul souci de préserver, autant qu'il est encore possible, les idées qui nous ont rassemblés (...) Personne n'est évidemment exclu de cette démarche".

Lesdirigeants du PS assistent effarés à cette bataille : "je préfère ne pas voir ça" a lancé Martine Aubry."Lamentable", a jugé Laurent Fabius. "Tout cela est ridicule, pathétique et déplacé, a estimé mercredi Manuel Valls, lui-même membre de l'Espoir à gauche. C'est la démonstration encore une fois que tout ce qui est né du congrès de Reims il y a un an est mort. Les courants, les sensibilités, les regroupements du moment: cela n'a aucun sens".

Commentaire 1
à écrit le 14/01/2010 à 18:37
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sego a raison Peillon un minus

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