Robert Pandraud s'est éteint ce jeudi à Suresnes, à 81 ans. Depuis l'annonce de son décès, les réactions de la classe politique se sont multipliées.
"Nous étions pratiquement inséparables", a expliqué Charles Pasqua sur Europe 1. L'ancien ministre de l'Intérieur a reconnu en lui "un homme courageux" et l'a qualifié "d'exemple pour les générations futures".
Le chef de l'Etat, le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, et l'ancien président Jacques Chirac ont rendu eux aussi hommage à Robert Pandraud, "grand serviteur de l'Etat" et homme engagé.
Né en 1928, il avait d'abord mené une carrière de haut fonctionnaire avant d'entrer en politique. Ancien élève de l'Ena et ancien directeur de la police nationale, il est devenu un proche collaborateur de Jacques Chirac par la suite. Il était directeur de cabinet à la mairie de Paris entre 1983 et 1986, puis ministre délégué chargé de la Sécurité de 1986 à 1988.
En 1986, il est confronté avec son ministre de tutelle, Charles Pasqua, à la vague d'attentats commis à Paris. Cette même année, ils ont également dû affronter les manifestations lycéennes et étudiantes marquée par la mort du jeune Malik Oussekine.
Robert Pandraud est ensuite devenu "un élu d'une vitalité forte", selon le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux. Il était conseiller régional d'Ile-de-France jusqu'en 1998 et député de Seine-Saint-Denis jusqu'en 2007.
