Coca-Cola prévoit 6.000 suppressions d'emplois

Le groupe Coca Cola a annoncé une perte nette de 45 millions, après une charge exceptionnelle de 813 millions, au quatrième trimestre 1999, à comparer à un bénéfice net de 597 millions sur la même période de 1998. Ainsi que la mise en place d'un vaste plan social portant sur la suppression de 6.000 emplois dans le monde, soit un emploi sur cinq. Selon l'un des porte-paroles du groupe, Coca-Cola qui emploie 30.000 personnes dans le monde, va supprimer 2.500 emplois au siège social d'Atlanta (Géorgie) et 800 dans d'autres sites de Coca-Cola aux Etats-Unis. A l'international, 2.700 personnes suppressions de postes sont prévues. Pour les résultats trimestriels, si l'on exclut les éléments exceptionnels, le groupe de boissons non alcoolisées a dégagé un bénéfice net de 768 millions de dollars avant impôt. Le bénéfice net par action a été de 31 cents avant éléments exceptionnels. Les analystes tablaient, selon le consensus calculé par First Call, sur un bénéfice avant exceptionnels de 30 cents. La perte par action s'est montée à 2 cents contre 24 cents de bénéfice net par action sur le quatrième trimestre de 98. Le chiffre d'affaires s'est monté à 4,931 milliards de dollars sur le dernier trimestre l'an dernier, en hausse de 11% sur la période correspondante et le coûts des produits de base vendus aux embouteilleurs a été de 1,464 milliard, en progression de 13%. Sur l'année, le bénéfice s'affaisse de 31% à 2,431 milliards de dollars contre 3,533 milliards, soit 98 cents par action contre 1,42 dollar en 1998. Le chiffre d'affaires a toutefois augmenté à 19,8 milliards de dollars contre 18,8 milliards. Mais le volume de livraison du groupe progresse à peine sur l'année à +2%. En Europe, la livraison en volume régresse même de 1%. Le groupe souligne "les conditions économiques difficiles en Russie et en Europe de l'est, le retrait massifs de ses produits dans plusieurs pays d'Europe mais aussi les tremblements de terre en Turquie et la guerre au Kosovo. Sur le 4e trimestre, les conséquences du retrait de millions de cannettes de boissons sur le marché européen représentent un impact d'un cent sur le résultat par action qui est une perte de 2 cents. Sur l'ensemble de l'exercice, ces déboires européennes entrent pour 6 cents dans l'amoindrissement du bénéfice par action qui est de 98 cents.
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