Metro vend les murs de ses magasins pour doper sa rentabilité

Metro cherche davantage de rentabilité. Le groupe allemand de distribution a vendu le 31 décembre dernier tous ses biens immobiliers de commerce de détail. Ce qui ne signifie pas qu'il abandonne son activité de négoce, loin de loin. Jugée beaucoup plus rentable, cette solution devrait lui permettre d'accroître sa rentabilité et à terme lui servir à faire des acquisitions, notamment dans le secteur de "cash and carry" et le commerce électronique.Ces biens immobiliers, au total 290 bâtiments, tels que des supermarchés, magasins de bricolage, grands magasins, en Allemagne, Turquie, Grèce, Hongrie et Luxembourg, ont une valeur comptable d'environ 5,4 milliards de Deutsche marks (2,76 milliards d'euros). Leur acquéreur est une société de placement, détenue à 51% par la banque allemande régionale publique WestLB et 49% par Metro. Son but est de vendre d'ici deux à trois ans les bâtiments à des investisseurs et d'offrir la plus-value ainsi réalisée à Metro. Ensuite, dans un second temps, Metro compte vendre ses biens immobiliers de commerce à des professionnels ("cash and carry") étrangers.
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