EDF, pressée de s'adapter à l'ouverture du marché européen de l'électricité à la concurrence, envisage deux scénarios pour l'introductuion de certaines de ses filiales sur le marché, : soit une ouverture du capital d'EDF International, qui chapeaute les activités du producteur d'électricité à l'étranger, soit "une vision plus segmentée", avec la mise sur le marché plutôt de telle ou telle filiale. Le président d'EDF, François Roussely, a toutefois indiqué que l'entreprise publique "n'est pas pressée" et qu'il n'y a "aucun calendrier particulier"Interrogé plus précisément sur l'éventualité d'une introduction en bourse de la compagnie britannique London Electricity, rachetée par EDF en novembre 1998, le directeur financier d'EDF, Jacques Chauvin a répondu: "pour s'introduire en bourse, il faut d'abord écrire son histoire. London Electricity est en train d'écrire (la sienne), et cela pourrait prendre deux ans". EdF présentait par ailleurs ses résultats au titre de l'exercice 1999. L'entreorise publique a dégagé un résultat net après impôts et rémunération de l'Etat en hausse de 5,6% à 715 millions d'euros(4,688 milliards de francs) contre 677 millions d'euros (4,442 milliards de francs) en 1998. Avant rémunération de l'Etat, le groupe français a enregistré une hausse de 5,1% de son résultat net après impôts à 1,179 milliard d'euros (7,7 milliards de francs) contre 1,12 milliard d'euros (7,356 milliards de francs) un an plus tôt. En 1999, le chiffre d'affaires d'EdF, qui présente pour la première fois ses résultats pour l'ensemble du groupe, s'est établi en hausse de 8,7% à 32 milliards d'euros (210 milliards de francs) contre 29,5 milliards d'euros (193,5 milliards de francs) en 1998. Par ailleurs, le coût des tempêtes des 26 et 27 décembre s'est élevé pour EdF à 1,4 milliard d'euros (9,2 milliards de francs), et elles ont eu un impact de 823 millions d'euros (5,4 milliards de francs) sur les comptes de l'exercice 1999.

latribune.fr

20 Oct 2008, 9:30

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