Le conglomérat énergétique RWE va engager un vaste plan de restructurations estimé à 1,8 milliard d'euros pour faire face à la baisse de ses gains liée à la guerre des prix dans le secteur de l'énergie, a indiqué le président du directoire, Dietmar Kuhnt. RWE compte ainsi réaliser 150 millions d'euros d'économies en regroupant ses activités de production et d'exploitation de charbons dans la région du Rhin où le groupe possède plusieurs usines. RWE entend aussi économiser 1,7 milliards d'euros supplémentaires au cours des quatre prochaines années grâce à des réductions de coût et de personnel dans les secteurs de l'énergie, des activités minières et de matière premières. A cela s'ajoutent des effets de synergie provenant de la fusion avec VEW, estimés à 725 millions d'euros. Ils résulteront notamment de la suppression de quelques 10.000 emplois quye les deux groupes envisagent de réaliser. RWE a indiqué que 3.200 emplois (2.400 chez RWE et 800 chez VEW) seront supprimés dans le cadre de la fusion. A cela s'ajoutent 4.500 suppressions de postes annoncées à l'automne dernier par RWE Energie, la filiale énergétique de RWE, et 2.000 postes supplémentaires par Rheinbraun, filiale charbons de RWE à Cologne (ouest). Parmi les activités périphériques dont le groupe veut se séparer pour un montant global de 3 milliards d'euros annoncés la veille, figurent la cession de Condea (filiale spécilisée dans la chimie), qui réalise un chiffre d'affaires de 2,1 milliards d'euros. Pour l'ensemble de l'exercice 1999/2000, le groupe s'attend à une légère diminution de ses gains dans les secteurs pétrolier et chimique et a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice dans les domaines de l'énergie, des activités minières et des matières premières. Toutefois, RWE prévoit de verser un dividende au moins équivalent à celui de l'exercice 1998/99, a indiqué le directeur financier, Klaus Sturany, lors de la conférence de presse. Pour 1998/99, le groupe avait versé un dividende de 1 euro et un bonus par action de 0,43 euro supplémentaire. RWE entend par ailleurs commercialiser d'ici le début 2001 la technologie Powerline Communication (PLC), qui permet notamment un accès à l'internet à partir d'une prise de courant
L'allemand RWE estime à 1,8 milliards d'euros ses coûts de restructurations
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