HSBC : le bénéfice semestriel progresse de 31%

Le géant bancaire britannique HSBC Holdings a enregistré au premier semestre 2000 un bénéfice net part du groupe en hausse de 31% par rapport à la période correspondante de 1999, à 3,525 milliards de dollars. Ce chiffre est légèrement supérieur aux prévisions moyennes des analystes.Le bénéfice avant impôt part du groupe s'est élevé durant la même période à 5,206 milliards de dollars, en hausse de 28%. Il progresse de 32% à 5,378 milliards de dollars avant amortissement des survaleurs. Le résultat nominal par action est en hausse de 33% à 0,44 dollars L'intensification de la concurrence au Royaume-Uni, qui se traduit notamment par une guerre des taux et a pénalisé l'ensemble du secteur bancaire en bourse ces dernières semaines, a été compensé pour HSBC par le dynamisme de ses activités internationales, notamment en Amérique latine. Les produits d'exploitation ont affiché une hausse de 15% durant les six premiers mois de l'année, à 12,018 milliards. Au 30 juin, les actifs du groupe s'élèvaient à 580 milliards de dollars, en hausse de 2% par rapport au semestre précédent de 1999. "Nous abordons le reste de l'année 2000 avec optimisme, même si l'on ne peut jamais totalement exclure des secousses inattendues sur le système financier", a commenté le président du groupe, John Bond dans un communiqué.Le Conseil d'Administration a annoncé le versement d'un premier acompte sur dividende de 0,15 dollars par action ordinaire (comparé à un premier acompte sur dividende de 0,133 dollar pour le 1er semestre 1999). Ces résultats ont été bien accueillis par le marché : en fin de Londres, lundi, l'action HSBC gagnait 2,09% à 903,50 pence. A Paris, le titre, qui avait terminé en hausse vendredi au terme de sa première séance de cotation, subissait en revanche des prises de bénéfices, clôturant en recul de 3,36%, à 14,40 euros.Parallèlement, le CCF, racheté par HSBC, a confirmé lundi la cession à ING Barings du courtier britannique Charterhouse pour 127,4 millions de livres (208,8 millions d'euros). Le rachat de Charterhouse - prévisible après l'OPA-OPE réussie de sept milliards de livres du britannique HSBC sur le CCF pour quelque 72 milliards de francs - devrait permettre à ING de développer ses activités de courtage européennes. Mais Charterhouse conservera son indépendance vis-à-vis de Williams de Broe, un autre courtier londonien propriété du géant néerlandais.
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