Les enchères UMTS autrichiennes bouclées en moins de deux jours

L'Autriche a vendu vendredi six licences de téléphonie mobile de troisième génération UMTS à six opérateurs aux termes d'enchères express - bouclées en deux jours à peine - qui ont évité l'envolée des prix, terminant à 706 millions d'euros, soit moins de 16% au-dessus du prix minimal fixé par le gouvernement de Vienne. Les douze grands blocs de fréquence mis à l'encan, et qui pouvaient être achetés soit par deux, soit par trois, ont finalement été vendus par lot de deux aux six opérateurs en lice: quatre déjà présents sur le marché autrichien, et deux nouveaux venus, l'espagnol Telefonica et le groupe de Hong-Kong Hutchison Whampoa. Mobilkom Austria (filiale de Telekom Austria), max.mobil (appartenant à Deutsche Telekom), One (consortium international avec des intérêts allemands E.On, danois Tele Danmark et norvégiens Telenor) et tele.ring (appartenant à Mannesmann, groupe Vodafone) ont ainsi évité de prendre des risques et de s'engager dans une surenchère redoutée par leurs dirigeants et par les marchés financiers. "Cette somme est très bon marché par rapport à ce qui a été obtenu aux Pays-Bas et en Italie", a commenté à l'AFP Hannes Leo, expert de l'Institut économique WIFO. Les enchères néerlandaises ont rapporté à peine 2,68 milliards d'euros au gouvernement néerlandais. La vente de cinq licences UMTS a rapporté à l'Etat italien 23.550 milliards de lires (12,16 milliards d'euros). "C'est une situation sûre pour les concurrents qui ont obtenu une licence bon marché".Mais "les enchères auraient pu se terminer bien plus tôt", a indiqué M. Leo, soulignant qu'au premier jour des enchères, le même schéma d'une répartition équitable des six licences s'était présenté à trois reprises. Prudent, le gouvernement autrichien n'avait inscrit dans son projet de budget que 4,2 milliards de schillings (305 millions d'euros) au titre des recettes générées par ces enchères. Entamées jeudi matin, la procédure avait repris vendredi après six heures d'interruption destinées apparemment à vérifier qu'il n'y avait pas eu fraude. "Il n'y a à ma connaissance aucun indice qu'il y ait eu des accords" illicites entre les six opérateurs en lice, a déclaré M. Leo.
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