Pharmacie : Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham confirment leur fusion

Les groupes britanniques de pharmacie Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham ont annoncé ce matin leur fusion pour créer le numéro un mondial du secteur, d'une valeur boursière de 182 milliards d'euros. Le nouveau groupe aura ainsi un chiffre d'affaires de 24,9 milliards de dollars (24,6 milliards d'euros) et une part du marché mondial de 7,3%. Il dépasse ainsi le numéro un mondial actuel, l'américain Merck and Co. La fusion effective, qui se fera par échange d'actions, est prévue pour cet été. Le groupe sera présidé par le britannique Richard Sykes, président de Glaxo, et dirigé par le français Jean-Pierre Garnier, issu de SmithKline Beecham, au poste de directeur général. Le siège social sera basé à Londres mais le siège opérationnel, avec l'état-major du groupe, sera situé aux Etats-Unis. Les actionnaires de Glaxo possèderont initialement 58,75% du nouveau groupe et ceux de SmithKline 41,25%. Ces derniers recevront 0,4552 action du nouveau groupe pour chaque action Smithkline tandis que le ratio sera de un pour un pour ceux de Glaxo. En fusionnant, les deux groupes britanniques comptent dégager un milliard de livres (1,6 milliard d'euros) d'économies avant impôt d'ici trois ans et en réinvestir le quart dans le budget de recherche et développement.Mais cette fusion, a précisé ce matin Jean-Pierre Garnier, futur patron du nouveau groupe, ne devrait pas rencontrer de problème majeur auprès des autorités de la concurrence. Le groupe, qui prendra la place de numéro un mondial, devra toutefois céder quelques activités, a-t-il reconnu. Les responsables des deux groupes se sont par ailleurs refusés à chiffrer les suppressions d'emplois qui découleront de la fusion et contribueront aux économies de coûts d'un milliard de livres (1,6 milliards d'euros) prévues d'ici trois ans. Pour leur part, les syndicats britanniques craignent déjà que 15.000 emplois ne soient en danger sur les 107.000 que comptent les deux groupes à eux deux dans le monde (60.000 pour Glaxo et 47.000 pour SmithKline). "Il est inévitable que des licenciements résulteront de la réunion des sociétés. Il est cependant difficile à ce stade de donner des chiffres et de préciser comment les différents sites seront touchés", se contentent de préciser les deux groupes.
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