La Norvège vient d'attribuer ses licences UMTS

Quatre candidats ont remporté ce mercredi le "concours de beauté", c'est-à-dire la sélection sur dossier, organisée par la Norvège en vue de l'attribution des licences de téléphonie mobile de 3ème génération. Il s'agit de l'opérateur norvégien Telenor, NetCom (groupe suédois Telia), Tele2 et Broadband Mobile, contrôlé conjointement par le norvégien Enitel et le finlandais Sonera. "Nous nous sommes particulièrement focalisés sur l'offre des candidats en termes de couverture géographique et de la population, et de rapidité de construction du réseau", a déclaré Terje Moe Gustavsen, le ministre du Transport et des Communications, en annonçant les noms des opérateurs retenus lors d'une conférence de presse à Oslo. Sept groupes ou consortiums convoitaient les quatre licences UMTS. Parmi les candidats éconduits : un consortium dirigé par le britannique Orange, filiale de France Télécom, et deux autres consortiums menés respectivement par le groupe diversifié norvégien Orkla (agro-alimentaire, chimie, médias) et le groupe suédois Tele 1."Tous les candidats ont rempli les exigences minimales et ont proposé une couverture et une vitesse de construction du réseau qui étaient au-delà des exigences", a précisé M. Moe Gustavsen. Parmi les favoris, l'opérateur historique Telenor, qui doit faire son entrée en Bourse le 4 décembre, et NetCom, le deuxième opérateur de téléphonie mobile norvégien, récemment racheté par le suédois Telia, étaient des lauréats largement attendus. Le consortium Broadband Mobile était également en bonne position. Tele2 Norge AS a en revanche créé une petite surprise en soufflant la quatrième licence à la filiale mobiles de France Télécom. La Norvège, qui n'a pas choisi la méthode des enchères, récoltera quand même 200 millions de couronnes norvégiennes (25 millions d'euros) par concurrent comme droit d'entrée unique sur ce réseau, plus une redevance annuelle provisoirement fixée à 20 millions de couronnes (2,5 millions d'euros). Avec moins de cent millions d'euros récoltés, la Norvège renonce, contrairement à ses voisins européens, aux recettes mirobolantes qu'elle aurait pu générer grâce à l'UMTS.
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