Paris abandonne une partie de ses gains à la mi-séance

Hésitante dans les premiers échanges, la Bourse de Paris est rapidement passée en territoire positif, montant jusqu'à un pic de 6367.25 points au cours de la première heure de cotation. A la mi-séance, le CAC 40 a perdu une partie de son avance, et ne grimpe plus que de 0,25% à 6.326,92 points dans un marché toujours dépourvu de tendance de fond. L'indice du Nouveau Marché progresse pour sa part de 0,52%, à 4.406,80 points ce midi.A Paris comme sur les autres places européennes, la hausse de 3,34% du Nasdaq permet à certaines TMT de rebondir après les récents dégagements. "Des occasions se présentent sur des valeurs qui ont été massacrées mais, dès qu'on remonte, il y a des prises de bénéfice, c'est très net", fait remarquer à Reuters un responsable de table actions. "Octobre arrive, c'est toujours un mois creux puisque les résultats des entreprises sont derrière nous", ajoute-t-il. Du côté des statistiques françaises, les prix de vente industriels ont augmenté de 0,3% en août et de 5,9% sur un an. Hors énergie et industries agro-alimentaires, la hausse est cependant limitée à 0,2% en août et à 2,6% sur 12 mois. Le nombre de demandeurs d'emploi a reculé de 8.800 en août à 2.328.800, après avoir progressé de 0,4% en juillet. Sur un an, il a baissé de 15,4%, le taux de chômage au sens du BIT descendant à 9,6% de la population active contre 9,7% en juillet. Les perspectives de production des chefs d'entreprises pour les trois prochains mois sont en hausse en septembre, bien que leur appréciation de la situation passée se soit infléchie ce mois-ci. L'enquête de l'Insee révèle des perspectives d'accélération de l'activité dans les biens intermédiaires et dans l'automobile pour les prochains mois, une augmentation de la production dans les biens d'équipement, tandis que les biens de consommation resteraient dynamiques. Selon Marc Touati, de Natexis Banques populaires, "ces statistiques montrent que la donne économique française n'a pas changé : les industriels restent optimistes et le marché du travail est toujours dynamique," en dépit des soubresauts nationaux et internationaux des dernières semaines, avec notamment la flambée des cours du pétrole, Les autres places européennes sont très hésitantes, l'EuroStoxx50 gagnant 0,13% à 4.940,62 points après avoir touché un pic à 4.969,07 points et fait une incursion en territoire négatif en fin de matinée. Les Bourses de Londres et Francfort gagnent respectivement 0,34% et 0,18%. Le refus des Danois à l'euro lors du référendum organisé hier est perçu comme un épiphénomène par le marché, l'euro se maintenant autour de 88 cents. Selon Schroder Salomon Smith Barney, "le recul de l'euro observé ces dernières semaines anticipait déjà le non danois." Outre-Atlantique, le DJIA a gagné 1,84% jeudi à 10.824,06 points, tiré par Procter &Gamble (+8%) qui a annoncé qu'il atteindrait ses objectifs de résultats. Les mêmes déclarations mercredi de la part de Bristol-Myers Squibb et Hewlett-Packard atténuent les craintes de baisse des bénéfices des entreprises dans un contexte de ralentissement économique. Le Nasdaq s'est adjugé 3,34% à 3.778,32 points grâce à la bonne performances des semi-conducteurs, des télécoms, des valeurs internet et des biotechnologiques. VALEURS DU JOUR A PARIS (cours à 11H35) L'engouement des opérateurs pour les AGF se poursuit. L'action de l'assureur s'envole de 7,50% à 62.35 euros, profitant de recommandations positives de différents intermédiaires financiers. Chahutées ces précédentes séances, les valeurs de la communication opèrent un rebond technique dans le sillage des marchés américains. NRJ grimpe de 5,30% à 45.28 euros et TF1 de 2,88% à 67.95 euros. Dans le même secteur, CANAL+ est stable à 170 euros (+0,65%), malgré l'annonce d'un retour aux profits au premier semestre 2000. Les technologiques suivent le mouvement. UNILOG s'apprécie de 4,84% à 130 euros, BUSINESS OBJECTS de 3,28% à 126 euros... Le constructeur automobile RENAULT remporte l'adhésion du marché. L'action se hisse à 51.40 euros (+3,84%), après l'annonce d'un nouveau plan de réduction des coûts de 3 milliards d'euros sur trois ans. Les résultats semestriels animent la séance. PERNOD RICARD prend 4,55% à 55.10 euros. Au premier semestre, le groupe de spiritueux a dégagé un bénéfice net (part du groupe) de 80,8 millions d'euros, stable par rapport à l'an dernier. Selon le Financial Times, Cadbury Schweppes serait sur le point de racheter Orangina à Pernod Ricard pour 450 millions de livres sterling (659,5 millions de dollars). CGIP progresse de 2% à 51 euros. Au premier semestre, le groupe a engrangé un bénéfice net (part du groupe) de 875 millions d'euros, contre 132 millions un an auparavant. LEGRIS INDUSTRIES, qui a triplé son bénéfice net semestriel à 17,1 millions d'euros, s'octroie 2,59% à 43.60 euros. CLARINS trébuche en revanche de 6,12% à 92 euros. Au premier semestre, le groupe de cosmétiques a dégagé un bénéfice net de 28,3 millions d'euros, en hausse de 18,5% sur un an. Les opérateurs sanctionnent également VIVENDI ENVIRONNEMENT. L'action se replie de 3,97% à 42.05 euros, malgré l'annonce d'une hausse de 37,6% de son bénéfice net (part du groupe) à 104,7 millions d'euros. Au lendemain de la publication de ses résultats semestriels BONGRAIN est en retrait de 2,97% à 35.90 euros. Au premier semestre 2000, le groupe fromager a dégagé un bénéfice net de 18 millions d'euros, en baisse de 2,5% sur un an. Quant à son chiffre d'affaires semestriel, il a progressé de 5,8% à 1,788 milliard d'euros. Enfin, GALERIES LAFAYETTES est en hausse de 1,02% à 198 euros avant la publication de ses résultats.
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