Paris clôture en hausse à 6.182,34 points

Au terme d'une séance indécise, la Bourse de Paris a signé lundi une troisième séance consécutive de hausse. En baisse de 0,43% à 6.123,19 points à l'ouverture, le CAC 40 a évolué autour de l'équilibre avant de se ressaisir dans le sillage de Wall Street. L'indice parisien a conclu en hausse de 0,54% à 6.182,34 points, à quelques encablures de son plus-haut de séance (à 6.203,51 points) dans un marché atone comme en témoigne le volume d'affaires. Seulement 2,802 milliards d'euros ont été négociés sur le SRD. A l'exception de Bruxelles (-0,23% à 3.037,61 points) et de Madrid (-1,24% à 10.759,42 points), les places européennes ont effacé leurs pertes initiales, confortées par la fermeté du Nasdaq. Londres a fini en hausse de 0,54% à 6.310 points, Milan de 0,89% à 45.776 points, Amsterdam de 1,04% à 662,97 points, tandis que Francfort enregistrait une hausse symbolique de 0,09% à 6.624 points vers 15H00 GMT. Après un week-end marqué par l'exacerbation des violences au Proche-Orient, la prudence a dominé les échanges de part et d'autre de l'Atlantique. Autre motif d'inquiétudes, la faiblesse de l'euro, qui est repassé sous la barre de 0,84 dollar sur le marché des changes en Europe à 0,8363 dollar au fixing. "Plus les jours passent sans voir une intervention des banques centrales et plus les investisseurs testent l'euro à la baisse face au dollar", commentait un analyste. Aux Etats-Unis, Wall Street poursuit son mouvement de reprise, amorcé jeudi. Après avoir essuyé à l'ouverture quelques prises de bénéfices, le Nasdaq progresse de 0,93% à 3.515,50 points à 14H35 GMT dans un marché animé par le rachat d'Honeywell par General Electric au détriment de United Technologies. Dans sa foulée, le DJIA regagne 1,09% à 10.339,06 points. Et le Standard and Poor's 500 0,56% à 1.404,72 points. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans progresse à 5,636% pour 5,652% jeudi, et celui à 30 ans à 5,725% pour 5,752%. Les intervenants hésitent toutefois à prendre position avant la publication, vendredi, des chiffres de la première estimation du PIB américain au 3ème trimestre, et ceux des commandes de biens durables pour septembre. Auparavant sera publié l'indicateur des coûts de main-d'oeuvre jeudi. Ces statistiques pourraient confirmer ou infirmer le scénario d'un ralentissement de la croissance aux Etat-Unis. LES VALEURS DU JOUR A PARIS - Cours vers 17h35 en euros FRANCE TELECOM se redresse de 5,02% à 113 après l'annonce de l'arrêt anticipé des enchères UMTS en Italie qui pourrait se traduire par une facture moins importante que prévu pour l'opérateur. L'action récupère également de la sévère sanction de ces derniers jours, estiment les analystes. Parmi les équipementiers télécoms, le Suédois ERICSSON (-6.47% à 14.02) poursuit sa descente aux enfers après l'annonce de résultats jugés décevants. Estimant que le plan de restructuration de l'équipementier est difficilement réalisable en neuf mois, Meeschaert maintient son opinion "vendre" sur le titre. Son concurrent NOKIA gagne 0,44% à 45.80 après un plus haut de 46.60 euros en séance. Les investisseurs estiment le Finlandais bien placé pour remporter la bataille pour la domination du marché du combiné. ALCATEL cède 0,59% à 76. Sur le segment de l'internet, LIBERTY SURF (+15.02% à 15.24) a regagné plus de 50% depuis son plus bas de mardi dernier mais les chiffres d'audience MMXI de septembre montrent que Free est passé devant lui, pour occuper la quatrième place. Le Pdg du fournisseur d'accès a déclaré que la société bénéficiait d'une trésorerie suffisante pour financer son développement jusqu'au second semestre 2002, date à laquelle la société devrait présenter des comptes à l'équilibre. WANADOO (-0.34% à 14.50) est en phase avancée pour le rachat de l'Allemand Freenet, filiale de Mobilcom, a indiqué son président lors de l'AG tenue vendredi. La filiale internet de France Télécom est resté numéro un de l'audience internet en France en septembre. Le directeur général délégué de Cap Gemini Ernst and Young a affirmé que le groupe s'était donné neuf mois pour réussir l'intégration d'Ernst and Young et ambitionnait d'être prêt pour le 1er janvier 2001. Le titre CAP GEMINI perd 0.4% à 201. Selon des informations de presse, le Pdg de BULL (-0.45% à 6.70) aurait adressé au gouvernement un plan de reclassement des activités du groupe "qui tire les enseignements des trois dernières années et qui aboutirait à céder certaines activités de Bull". Les autres SSII restent bien orientées, notamment TRANSICIEL (+8.21% à 58), SOPRA (+8.50% à 83), ALTRAN (+2.99% à 241) et UNILOG (+2.88% à 110.60). ALCATEL OPTRONICS, qui avait fini en recul de 0.60% vendredi, au premier jour de sa cotation, poursuit sa dégringolade de 5.68% à 79.70. SCHNEIDER Electric (-2.17% à 74.35) poursuit sa correction après un recul de plus de 8% la semaine dernière. Chevreux est à l'achat et fixe un objectif de cours de 92 euros. Lehman Brothers conseille d'acheter EADS (-3% à 20.69), soulignant que les chiffres semestriels qui seront dévoilés demain auront sans doute moins d'importance que les déclarations de la direction sur les perspectives du groupe. Pour les équipementiers automobiles, LABINAL perd 9.63% à 119.20 dans un volume de 118 titres, PLASTIC OMNIUM et FAURECIA cèdent de leur côté 2.63% à 111 et 2.73% à 37.79. CARREFOUR recule de 2.44% à 80 après avoir annoncé qu'il retirait de la vente environ une tonne de viande susceptible d'avoir été contaminée par la maladie de la vache folle. La société de Bourse Wargny, qui reste à "acheter", souligne que la nouvelle risque d'avoir un effet négatif sur les ventes du groupe pendant un mois crucial mais ajoute que Carrefour a fait la démonstration de la qualité de son système de traçabilité. Des analystes estiment que les ventes de la chaîne en Espagne, après le changement des enseignes "Continente", sont pour l'instant assez mitigées. Les pétrolières restent portées par la flambée des prix du brut, la crise au Proche-Orient faisant remonter le Brent à plus de $32 le baril. TOTALFINAELF gagne 1.75% à 174 alors qu'il va prendre 20% du capital du producteur d'électricité chilien Gener dans le cadre d'une alliance stratégique. Le titre est sur la liste des valeurs recommandées par Chevreux, avec un objectif de cours de 215 euros. TECHNIP s'adjuge quant à lui perd 2.09% à 145. Le reclassement de 21,9% du capital d'ESSILOR (-4.93% à 270) jusqu'ici détenus par SAINT-GOBAIN (+2.29% à 142.70) a débuté aujourd'hui et s'achèvera le 7 novembre. Le Pdg d'Essilor dit juger peu probable une OPA sur son groupe dont le flottant va passer de 58 à près de 91%. CLARINS (-2.22% à 88) a annoncé ce week-end une hausse de 7,1%, à taux de change constant et périmètre comparable, son chiffre d'affaires semestriel. Si les analystes estiment que ces résultats sont bons, certains d'entre eux soulignent encore la faible visibilité qui pèse sur la valeur. Exane reste à "surperformer", tandis que Wargny est à l'achat. Aurel Leven conseille de rester prudent ("alléger") en raison de la faible visibilité sur la couture et de l'effet dilutif des nouveaux accords de distribution passés avec Procet &Gamble. Chevreux est à "sousperformer". La société d'investissement britannique Silchester International Investors a annoncé détenir a annoncé détenir 5,04% du capital de PERNOD-RICARD (+7.42% à 55 après une chute de 12,18% la semaine dernière). Selon le Sunday Times, British Airways aurait engagé des discussions sur une éventuelle alliance avec AIR FRANCE (+3.37% à 19) et Delta Airlines pouvant conduire à un démantèlement de l'alliance Oneworld à laquelle appartient la compagnie britannique.
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