Séance en yo-yo pour Paris

Début de semaine placé sous haute surveillance à la Bourse de Paris. Après un week-end marqué par l'exacerbation des violences au Proche-Orient, les opérateurs optent pour la prudence en l'absence de nouveaux éléments. En baisse de 0,43% à 6.123,19 points à l'ouverture, le CAC 40 remontait à 6.170,92 points pour finalement évoluer autour de l'équilibre. A 12h30, l'indice parisien gagne quelque 0,21% à 6.162,23 points. Cette consolidation s'effectue dans un marché calme. Quelque 667 millions d'euros sont négociés sur le SRD. Vendredi, la place a gagné 1,37% à 6.149, 44 points, portant à 1,4% sa performance sur la semaine écoulée. Le Nouveau Marché poursuit en revanche sa reprise (+0,41% à 3.8116,05 points). Les autres places européennes connaissent des fortunes diverses, tiraillées entre la fermeté des marchés américains et la remontée du brent ( à 31,87 dollars le baril à Londres pour 31,62 dollars vendredi). Francfort laisse 0,5% à 6.586,30 points à 08H30 GMT, tandis que Londres progresse de 0,4% à 6.300,7 points. Outre-Atlantique, Wall Street a confirmé sa reprise vendredi, reprise amorcée la veille après une descente aux enfers en milieu de semaine. Loin de céder à des prises de bénéfices après son exploit de la veille (+7,79%), le Nasdaq a conclu en hausse de 1,88% (+64,41 points) à 3.483,01points. D'une semaine à l'autre, ses performances ressortent à 5%. Dans sa foulée, le DJIA s'est apprécié de 0,82% (+83,61 points ) à 10.226,59 points. Et, le Standard and Poor's de 0,59% (+8,14 points) à 1.396,90 points. Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans a reflué à 5,636% pour 5,652% jeudi, et celui à 30 ans à 5,725% pour 5,752%. Les opérateurs attendent la publication, vendredi, des chiffres de la première estimation du PIB américain au 3ème trimestre, et ceux des commandes de biens durables pour septembre. Ces statistiques pourraient confirmer ou infirmer le scénario d'un ralentissement de la croissance aux Etat-Unis. LES VALEURS DU JOUR A PARIS - Cours vers 11h45 en euros FRANCE TELECOM progresse de 1.39% à 109.10, tandis que le gouvernement italien a suspendu les enchères pour l'attribution de cinq licences UMTS après le retrait d'un des six candidats en lice, Blu. De source ministérielle, Rome pourrait limiter à quatre le nombre de licences en jeu pour que se poursuivent les enchères. LIBERTY SURF bondit de 8.08% à 14.32 après une réservation à la hausse, alors que la presse lui prête l'intention de participer à l'exploitation d'une licence UMTS. Le Pdg du fournisseur d'accès à l'internet a déclaré dans la presse qu'il bénéficiait d'une trésorerie suffisante pour financer son développement jusqu'au second semestre 2002, date à laquelle Liberty Surf devrait présenter des comptes à l'équilibre. WANADOO (+2.34% à 14.89) est en phase avancée pour le rachat de l'Allemand Freenet, filiale de Mobilcom, a indiqué son président lors de l'AG tenue vendredi. Lehman Brothers a conseillé la semaine dernière de jouer le rebond des FAI (fournisseurs d'accès à Internet), en préconisant de jouer Wanadoo. Le directeur général délégué de Cap Gemini Ernst and Young a affirmé que le groupe s'était donné neuf mois pour réussir l'intégration d'Ernst and Young et ambitionnait d'être prêt pour le 1er janvier 2001. Le titre CAP GEMINI perd 0.74% à 200.30. BULL recule de 0.45% à 6.76. Selon des informations de presse, son Pdg aurait adressé au gouvernement un plan de reclassement des activités du groupe "qui tire les enseignements des trois dernières années et qui aboutirait à céder certaines activités de Bull". Les autres SSII, TRANSICIEL et BUSINESS OBJECTS, progressent en revanche de 4.29% à 55.90 et de 1.36% à 97.10. ALCATEL OPTRONICS, qui avait fini en recul de 0.60% vendredi, au premier jour de sa cotation, poursuit sa dégringolade de 1.89% à 82.90. SCHNEIDER Electric (-2.83% à 73.85) poursuit sa correction après un recul de plus de 8% la semaine dernière. Selon Business on Sunday, British Telecom pourrait céder les 25% qu'il détient dans Cegetel, filiale télécommunications de VIVENDI (+0.88% à 80.10). Vivendi Universal, numéro deux mondial de la communication en passe de naître de la fusion entre Vivendi et Seagram, pourrait devenir un jour la cible d'une OPA, a estimé dans une interview son Pdg. "Le capital en actions est largement dilué et la taille de l'entreprise en elle-même ne fournit pas de protection" a reconnu le patron du groupe français diversifié. CARREFOUR recule de 0.24% à 81.80 après avoir annoncé qu'il retirait de la vente environ une tonne de viande susceptible d'avoir été contaminée par la maladie de la vache folle. La société de Bourse Wargny souligne que la nouvelle risque d'avoir un effet négatif sur les ventes du groupe pendant un mois crucial mais ajoute que Carrefour a fait la démonstration de la qualité de son système de traçabilité. Des analystes estiment que les ventes de la chaîne en Espagne, après le changement des enseignes "Continente", sont pour l'instant assez mitigées. TOTALFINAELF réduit son avance en fin de matinée avec un gain de 0.53% à 171.90, alors qu'il va prendre 20% du capital du producteur d'électricité chilien Gener dans le cadre d'une alliance stratégique. La cession d'une partie de la participation de SAINT-GOBAIN (+0.79% à 140.60) dans ESSILOR (-1.76% à 279.00) se fera sous forme d'un placement global et d'une offre à prix ouvert qui a débuté ce lundi et clôtureront le 7 novembre à 12h00. Le Pdg d'Essilor dit juger peu probable une OPA sur son groupe dont le flottant va passer de 58% à près de 91%. La société d'investissement britannique Silchester International Investors a franchi en hausse le seuil de 5% du capital de PERNOD-RICARD (+6.35% à 54.45). ELIOR (+1.61% à 12.00) a remporté l'appel d'offres pour la concession sur dix ans des restaurants du parc des expositions Ifema de Madrid représentant un chiffre d'affaires de plus de 150 millions d'euros sur la période. Elior souhaite réaliser d'ici trois à cinq ans, via des acquisitions à l'étranger, 50% de son chiffre d'affaires hors de France contre 25% en 2000, a déclare son coprésident. Ce dernier confirme ses prévisions d'une hausse de 20% du chiffre d'affaires et de 35% à 40% du résultat courant en 2000. Selon le Sunday Times, British Airways aurait engagé des discussions sur une éventuelle alliance avec AIR FRANCE (+2.23% à 18.79) et Delta Airlines pouvant conduire à un démantèlement de l'alliance Oneworld à laquelle appartient la compagnie britannique.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.