Pétrole : Nouvelle flambée des cours après la baisse des stocks américains

Les cours du brut n'en finissent plus de grimper sur les marchés internationaux. Mercredi, en fin d'après midi, le baril de Brent pour livraison la plus rapprochée en octobre valait 31,14 dollars sur l'International Petroleum Exchange (IPE), contre 29,93 dollars mardi en clôture et 30,81 dollars en fin de matinée. Le contrat à terme de même échéance sur le "light sweet crude" (baril de référence aux Etats-Unis) cotait quant à lui 32,70 dollars, contre 31,22 dollars à la clôture des marchés américains mardi et 32,15 dollars ce midi.Raison de cette nouvelle envolée, les stocks américains de pétrole et de produits distillés se sont une nouvelle fois affiché en baisse au cours de la semaine achevée le 18 août, d'après les statistiques de l'Institut américain du pétrole (API). Les réserves de pétrole brut se sont ainsi établi à 279,7 millions de barils au 18 août contre 287,47 millions de barils (chiffre révisé) à la fin de la semaine précédente. Elles ont baissé de 35,4 millions de barils d'une année sur l'autre. Les stocks d'essence ont également reculé à 202,2 millions de barils contre 203,34 une semaine plus tôt et ont diminué de 4,6 millions de barils par rapport à la même semaine l'année dernière. Les réserves de produits distillés, qui comprennent le fioul domestique pour le chauffage, se sont quant à elle repliées à 111,2 millions de barils contre 114,09 millions de barils une semaine auparavant. Elles sont inférieures de 30,7 millions de barils à leur niveau de l'an dernier à la même période.Dans ce contexte, les opérateurs estiment que le baril de pétrole va se maintenir à un niveau élevé dans les prochains mois, tout au moins jusqu'à la fin de l'hiver. En atteste le contrat à terme d'échéance décembre 2000 sur le "light sweet crude" qui reste particulièrement tendu mercredi, à un cours de 31,25 dollars vers 17h.Tous les regards sont tournés vers l'Opep, l'organisation des pays producteurs de pétrole, accusée par les pays industrialisés de pousser les prix vers le haut en restreignant excessivement l'offre de brut. Les pays membres du cartel, qui ses réunissent 10 septembre prochain, restent cependant peu sensibles aux revendications des gouvernements occidentaux. Le secrétaire général de l'organisation Rilwanu Lukman a ainsi écarté mercredi toute intervention immédiate pour faire baisser les cours du pétrole brut. "Il n'est pas possible pour l'OPEP d'intervenir chaque jour et à chaque fois que les prix montent", a-t-il déclaré au journal arabophone Asharq al-Awsat, basé à Londres. La cartel a déjà, cette année, décidé à deux reprises d'une hausse de sa production, injectant quelque 2,4 millions de barils par jour dans le circuit. L'Arabie Saoudite avait également fait part, le mois dernier, de son intention d'accroître sa production de 500.000 bpj, provoquant un repli temporaire des prix pétroliers.
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