Pétrole : l'Opep pourrait accroître sa production, le Brent se détend légèrement

En fin d'après-midi, jeudi, le cours du Brent fluctuait à des niveaux sensiblement inférieurs à ses plus-hauts du jour. Vers 18h, le baril pour livraison la plus rapprochée en octobre s'échangeait à 33,95 dollars sur l'International Petroleum Exchange (IPE), en baisse de 33 cents par rapport à son cours de clôture mercredi. Ce matin, il avait atteint un nouveau record depuis 10 ans à 34,50 dollars.M. Clinton a déclaré jeudi à la presse avoir obtenu l'appui du prince héritier saoudien Abdallah ben Abdel Aziz pour une augmentation de la production pétrolière des pays de l'OPEP afin de faire baisser le prix du baril. Selon David Nesbitt, courtier à Prudential Bache, le marché a été influencé par des rumeurs selon lesquelles le prince héritier saoudien saoudien aurait promis à M. Clinton que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) déciderait dimanche à Vienne d'une augmentation de 700.000 barils par jour de sa production. Les opérateurs estiment toutefois que les prix du brut vont rester à des niveaux élevés. "Les cours vont continuer à monter demain car on sait que la réunion (de l'OPEP) va être tendue", indique M. Nesbitt. "Il y a un différent entre les partisans d'un accord avec l'Ouest -l'Iran et l'Arabie saoudite- qui sont partisans d'une baisse des prix et les "faucons" qui veulent tirer profits des cours élevés", ajoute-t-il. Le président iranien Mohammad Khatami a rappelé, jeudi à New York lors d'une conférence de presse, que l'Iran "par principe n'était pas opposé à une hausse de la production de pétrole en proportion avec la demande mondiale". Les analystes n'excluent plus une hausse jusqu'à 40,95 dollars, le record battu en 1990. "On est encore loin de ce niveau mais nous notons que les courtiers sont de moins en moins nombreux à écarter cette possibilité, alors que cela semblait impossible il y a encore quelques semaines", ont indiqué les analystes de la maison de courtage GNI. La flambée initiale des prix du brut ce matin était due à la publication de stocks américains de pétrole jugés insuffisants à la veille de la saison hivernale. Pour la semaine s'achevant le 1er septembre, les stocks de brut ont atteint 289,1 millions de barils, en hausse de 3,13 millions. Les stocks de produits distillés ont quant à eux atteint 112,9 millions de barils, en progression de 658.000 barils.
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