e-start, réseau européen d’aide aux start-up, s’implante en France

Créée il y a un an par Jamie Mitchell, ancien consultant chez McKinsey, e-start e-start emploie aujourd'hui 25 personnes dans six pays européens (Royaume-Uni, Allemagne, France, Suède, Espagne, Italie). Mais surtout, elle a constitué, dans chaque pays et à l'échelle européenne, un réseau de fonds d'investissement, cabinets d'études, conseils juridiques, agences de marketing et de relations publiques, cabinets d'audit et de conseil, qui mettent leurs compétences à la disposition des projets sélectionnés. Soit, au total, plus de 60 entreprises. " Nous recevons 30 à 50 dossiers par semaine, explique Jamie Mitchell. Et nous en proposons, pour l'instant, deux par mois aux fonds d'investissement avec lesquels nous travaillons. Grâce à notre réseau, nous pouvons faire en sorte qu'un projet pré-sélectionné puisse être présenté aux capital-risqueurs en deux à six semaines. Un processus qui prend parfois trois à six mois aux incubateurs traditionnels, qui disposent de moins de ressources ".Les fonds d'investissements du réseau e-start représentent un total de 1,5 milliards de dollars. Parmi eux se trouvent Atlas Ventures, Viventures, Nokia Ventures et Earlybird Venture Capital. " Notre priorité est de sélectionner des concepts réellement innovants défendus par des équipes de très haut niveau, mais aussi des projets qui peuvent lancés à l'échelon national puis développés très rapidement à l'international, précise Arnaud Quintin, directeur d'e-start France. Notre valeur ajoutée, pour les capital-risqueurs, réside surtout dans la sélection des projets et la possibilité d'accéder directement à un réseau européen ". e-start met l'accent sur les liens avec les grandes " business schools " européennes mais la majorité des contacts avec les entrepreneurs s'effectue en ligne. Son site a déjà reçu la visite de 10 000 entrepreneurs potentiels. Les services d'e-start sont gratuits pour les créateurs d'entreprise. Sa principale source de revenus réside dans ses propres investissements : e-start dispose en effet de son propre fonds, Vesta Capital Ventures, doté de " plusieurs dizaines de millions de dollars " et destiné à prendre des participations minoritaires aux côtés de fonds plus importants. Parmi les premières opérations menées par Vesta figurent la place de marché papetière PaperX.com et edgePictures, qui a pour ambition d'appliquer à l'industrie cinématographique la logique des tenants du MP3. La dimension européenne d'e-start lui a déjà permis de favoriser des rapprochements entre projets nés dans différents pays. Et la société n'exclut pas, à l'avenir, de développer une activité de fusion-acquisition entre start-up.
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