Micro-informatique, électronique grand public, supports d'enregistrements vierges ou enregistrés, logiciels de loisirs et professionnels, musique et vidéo : les biens techniques et les contenus voient leurs circuits de distribution migrer rapidement vers l'internet. C'est ce que montre la dernière étude GfK sur le secteur, même si le Web n'assure encore qu'une part mineure des ventes. L'étude sur la répartition des ventes au cours des quatre premiers mois de 2000 couvre l'Allemagne, la France, le Royaume Uni, l'Italie , l'Espagne et les Pays-bas.Les vendeurs en ligne (boutiques virtuelles de distributeurs traditionnels et " pure players ") représentaient 2% des ventes sur les quatre premiers mois de l'année. Mais la part de ma distribution électronique a plus que doublé début 2000 par rapport à l'ensemble de 1999. Sur l'ensemble de l'an dernier, elle ne représentait en effet que 0,9% du chiffre d'affaires total, soit 1,23 milliards d'euros sur un total de 141,4 milliards. Le pays où le commerce électronique a la part la plus importante début 2000 est l'Allemagne, suivie par le Royaume Uni et la France. Les produits techniques les plus vendus via l'internet sont les lecteurs MP3 et les PDA (assistants personnels numériques).Les distributeurs " clicks mortar " " (distributeurs traditionnels vendant également en ligne, issus notamment des chaînes spécialisées) assurent la majorité des ventes, leur part passant même de 41% en 1999 à 51% début 2000. Mais les purs " e-players " - avec, en général, une offre beaucoup plus réduite que celles des " clicks & mortar " - répliquent généralement avec des politiques de prix plus agressives. Les prix les plus attaqués sont ceux des lecteur MP3, des appareils photo numériques et, dans une moindre, mesure, des lecteurs DVD-vidéo.

latribune.fr

20 Oct 2008, 11:02

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