Salomon Smith Barney publie une liste de 10 valeurs favorisées par la "future économie"

Salomon Smith Barney, filiale de Citigroup, vient de présenter son portefeuille type "future économie", qui réunit 10 valeurs considérées par ses analystes comme les plus aptes à intégrer l'ancienne et la nouvelle économie dans ce que la banque appelle "la future économie". Ces 10 valeurs incluent cinq sociétés de la nouvelle économie : le fournisseur d'accès AOL en cours de fusion avec Time Warner, la régie publicitaire en ligne DoubleClick, le leader mondial des enchères électroniques eBay, l'éditeur de logiciels de diffusion en temps réel de contenus multimédia Real Networks et le spécialiste des logiciels de commerce électronique Vignette.Les cinq valeurs sélectionnées dans l'ancienne économie sont le constructeur immobilier Centex, le groupe de confection Gap, le spécialiste de l'acheminement de colis FedEx, la compagnie aérienne UAL (United Airlines) et la banque Wells Fargo. Les sociétés sélectionnées "n'ont pas seulement identifié les opportunités engendrées par l'internet : elles ont déjà commencé à mettre en application un projet destiné à inclure l'internet comme élément à part entière de leur modèle économique présent et à venir", expliquent les analystes de Salomon Smith Barney. L'étude mentionne également une seconde liste de valeurs susceptibles de bénéficier de "stratégies internet fortes". Y figurent Charles Schwab, Cisco, Dell, Enron, General Electric, Southwest Airlines et UPS.A yeux des analystes de Salomon Smith Barney, trois stratégies (deux orientées client, la dernière orientée fournisseur) peuvent permettre aujourd'hui de faire de l'internet un facteur clé de succès. La première stratégie repose sur la génération de trafic vers le site Web de l'entreprise, qui permet à l'entreprise de conserver le contrôle de son portefeuille de clientèle et donc de ses prix. Gap, qui possède à la fois une marque très forte et un circuit de distribution très contrôlé, devrait ainsi facilement générer un trafic important vers son ou ses sites, estiment les auteurs de l'étude. A l'inverse, Tommy Hilfiger peut arguer d'une marque forte mais ne contrôle pas sa distribution : la société aura donc du mal à générer du trafic vers son site, à moins d'opter pour la vente directe en ligne, une décision risquée.Des banques comme Wells Fargo ou des spécialistes de l'acheminement comme UPS ou FedEx, sont également bien placées : leurs clients sont naturellement amenés à consulter régulièrement leurs sites, qu'il s'agisse de consulter leur compte bancaire ou de suivre le trajet d'un pli ou d'un colis. La deuxième "stratégie gagnante" identifiée par l'étude s'appuie sur des produits, des méthodes de commercialisation ou des politiques tarifaires capables de différencier l'entreprise dans son secteur et de fidéliser la clientèle. La compagnie aérienne Southwest Airlines est citée en exemple pour la facilité et la simplicité de navigation de son site, qui en ont fait l'un des plus visités du secteur. Autre exemple : le distributeur d'énergie Enron. Ses produits sont par nature, très banals, mais le groupe a mis en place un système de courtage en ligne pour le secteur de l'énergie utilisé pour plus de la moitié de ses échanges. Charles Schwab est, aux yeux des analystes de Salomon SMith Barney, l'exemple type du succès d'une politique tarifaire capable d'attirer et de fidéliser une clientèle importante.La dernière stratégie gagnante, repose sur la capacité de l'entreprise à utiliser l'internet pour optimiser ses achats. Non seulement en obtenant les prix les plus bas possibles, mais aussi en utilisant les technologies disponibles pour gérer ses approvisionnement au moindre coût, en fonction de la nature du produit et de la position concurrentielle du fournisseur dans son secteur.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.