Ericsson et Sony étudient une alliance dans la fabrication de téléphones portables

L'équipementier suédois Ericsson et le géant japonais de l'électronique Sony ont confirmé jeudi, suite à des rumeurs parues dans la presse japonaise, qu'ils envisageaient une alliance pour la fabrication de téléphones portables. Pour l'instant, les deux groupes ont, chacun de leur coté, précisé que "rien de spécifique n'est encore décidé". Mais, selon l'agence de presse japonaise Jiji, les deux groupes seraient sur le point de créer une société commune qui prendrait en charge toutes les phases du processus de développement, de production et de vente des futurs terminaux mobiles. Ce n'est pas la première initiative du genre. Plusieurs groupes japonais ont récemment noué des liens avec des fabricants européens afin de préparer l'arrivée imminente de la téléphonie de troisième génération. Lancée en mai au Japon par NTT DoCoMo, celle-ci devrait, avec l'UMTS, faire ses premiers pas en Europe d'ici deux ou trois ans. Le groupe informatique japonais Fujitsu s'est allié dans les réseaux au français Alcatel, et le japonais Toshiba a uni ses forces à l'allemand Siemens, pour notamment développer des terminaux nomades pouvant fonctionner à la fois aux normes européennes et japonaises.Après une forte dégradation de ses résultats, Ericsson avait décidé en janvier de cesser la production directe de ses terminaux mobiles, pour la sous-traiter à l'américain Flextronics. Cette décision a pris effet le 1er avril. Le groupe suédois qui publie demain matin ses résultats du premier trimestre 2001, est dans une situation critique. Les ventes de terminaux auraient baissé de 30% sur cette période et le groupe devrait afficher une perte estimée par Merill Lynch à 522 millions d'euros. Ericsson a d'ailleurs entamé un programme drastique de réduction des coûts, et devrait annoncer demain un plan de licenciement massif.A l'ouverture de la Bourse de Stockholm, l'action Ericsson gagnait 7,94% en fin de journée. A Paris, le titre terminait la séance en hausse de 5,42% à 7,39 euros. Son recul depuis le début de l'année dépasse encore 35%.
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