Parfum d'euphorie sur les Bourses européennes

Les Bourses européennes ont mis le pied sur l'accélérateur lundi en fin d'après-midi, dopées par les signes rassurants venus de l'autre côté de l'Atlantique. Alors que les grands indices de Wall Street sont tous dans le vert en début de séance, l'indice Euro Stoxx 50, qui réunit les cinquante valeurs vedettes de la zone euro, bondit de 3,5% à 4.141,82 points en fin de journée après avoir déjà gagné 2,85% vendredi. Les secteurs les plus chahutés depuis le début de l'année - la technologie, les télécoms, les services financiers ou les cycliques - mènent le rebond avec des gains de plus de 4% selon les indices sectoriels Stoxx.La Bourse de Paris suit logiquement le mouvement. A la clôture, l'indice CAC 40 affiche un gain de 3,51% à 5.124,8 points et réalise sa meilleure séance depuis le début de l'année. Et la reprise est généralisée. Sur les quarante valeurs de l'indice, seules quatre ont fini la journée baisse. Le plus fort repli, Sanofi-Synthélabo, ne dépasse pas 2%.Au sein du CAC 40, Valeo ouvre la voie avec un gain de près de 10% à la clôture, suivi de près par France Télécom, qui rebondit de plus de 8% à 64,5 euros. Pinault-Printemps-Redoute et LVMH sur-performent l'indice avec des gains respectifs de 7,94% et 4,74%. Les deux groupes pourraient bien résoudre dans les prochaines semaines le conflit qui les oppose pour le contrôle de l'italien Gucci. Le reste du palmarès des plus fortes hausses réunit aussi bien des valeurs TMT (Equant, Alcatel, STMicroelectronics, Lagardère, Cap Gemini), que des financières (Axa, Société Générale), ou des cycliques (Lafarge, Michelin).Mais les opérateurs se gardent de surestimer la signification de cette reprise. "Après des jours difficiles, c'est clairement un rebond technique d'un marché survendu", estime un responsable d'un grand broker international interrogé par Reuters. "En Europe et aux Etats-Unis, je ne suis pas très optimiste sur la suite", ajoute-t-il.Comme d'autres intervenants, il explique que le marché, prenant acte d'un ralentissement sérieux de l'économie américaine, a intégré la révision en baisse des résultats des sociétés au 1er et au 2e trimestre 2001. Mais, ajoute-t-il, "aujourd'hui, on a des craintes sur les résultats des 3e et 4e trimestres".latribune.f
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