Troisième séance consécutive de baisse pour Schneider Electric

L'avertissement lancé jeudi par Schneider Electric devant les seuls analystes financiers a été renouvelé lundi devant les actionnaires réunis en assemblée générale. Henri Lachmann, le PDG du groupe d'équipement électrique, a confirmé qu'il s'attendait désormais à "une croissance faible" de son chiffre d'affaires en 2001. "Sur l'ensemble de l'année 2001, nous pensons que nous aurons une croissance faible des ventes par rapport à ce que nous attendions", a-t-il déclaré. Au début du mois de mars, à l'occasion de la présentation de ses résultats 2000, Schneider Electric tablait encore sur "une croissance soutenue de l'activité en Europe et dans le reste du monde" et sur une "croissance modérée" en Amérique du Nord.Le tassement des ventes attendu pour l'année en cours ne restera pas sans conséquences sur la rentabilité du groupe. Schneider Electric indique aujourd'hui qu'il sera "extrêmement ambitieux et assez difficile" d'atteindre l'objectif fixé de 14% de marge opérationnelle en 2001. "L'environnement économique est beaucoup plus difficile que celui auquel nous nous attendions", estime aujourd'hui M. Lachmann, soulignant le ralentissement aux Etats-Unis, particulièrement depuis mars, tandis que l'activité reste "moyenne" en France et "bonne" en Asie.A la Bourse de Paris, ces informations ont déclenché un nouveau repli de l'action Schneider, le troisième consécutif. Le titre a fini la séance en baisse de 2,62% à 67 euros, ce qui porte à 7,33% son recul depuis mardi dernier. La valeur totalise aujourd'hui un repli de plus de 13% depuis le début de l'année.Ces difficultés interviennent quatre jours seulement après que Schneider a annoncé les nouvelles modalités de son offre publique d'échange sur Legrand, tirant ainsi les conséquences de l'annulation de l'avis de recevabilité de son OPE par la Cour d'appel de Paris. Les nouvelles dispositions, qui accordent aux détenteurs d'actions à dividende prioritaire une soulte de 55 euros par titre, avaient d'ailleurs été plutôt bien accueillies par le marché. Grâce aux actionnaires familiaux de Legrand, qui ont accepté une décote de 8,57% sur la parité d'échange de leurs actions ordinaires, le coût de la nouvelle opération dépasse en effet de moins de 3% celui de la première OPE et ne devrait donc peser que marginalement sur le bénéfice par action de la nouvelle entité.latribune.f
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