La Bourse de Paris cède plus de 1% à mi-séance, dans un marché très volatil en raison de la faiblesse des volumes. Le CAC 40 a en effet évolué dans une marge de près de 80 points entre un plus haut de 3.209,22 (+1%) et un plus bas de 3.129,67 (-1,50%). Le changement de la notation de Moody's sur Allianz, maison-mère des AGF, pèse sur l'ensemble du secteur européen de l'assurance, tandis que les TMT pâtissent d'une nouvelle dégradation sur Ericsson. Les marchés s'inquiètent par ailleurs du ralentissement économique en Europe alors que les commandes au secteur du BTP allemand ont diminué de 0,4% en septembre, et de 5,7% sur neuf mois. Contre la tendance, Vivendi Environnement progresse à la suite d'une information de presse évoquant l'entrée d'EDF dans son capital. On notera également la bonne tenue de Bic qui bénéficie de l'élargissement de son programme de rachat d'actions. Les investisseurs attendent deux statistiques américaines cet après-midi : les mises en chantier et les permis de construire d'octobre.A midi, le CAC 40 recule de 1,33% à 3.135 points, dans un volume d'échanges inférieur à 650 millions d'euros. Ailleurs en Europe, l'indice FT de la Bourse de Londres perd 0,41%, et le DAX abandonne 2,18% à Francfort. Sur le marché des changes, l'euro cote 1,0010 dollar, contre 1,0034 hier soir à New York.Contre la tendance, Vivendi Environnement gagne 2,32% à 22,93 euros. Selon La Tribune, EDF a accepté d'entrer dans son capital à hauteur de 4%. Le quotidien précise que cette prise de participation se fera dans le cadre de la cession de gré à gré annoncée au début du mois. Par ailleurs, chaque action étant assortie d'une option d'achat pour un autre titre, EDF pourrait donc détenir 4% supplémentaires à la fin de l'année prochaine.Vivendi Universal perd en revanche 1,07% à 11,06 euros. Le groupe de médias a annoncé que la Securities and Exchange Commission (SEC) l'avait informé que son enquête informelle était désormais officielle. Vivendi fait déjà l'objet d'une enquête de la COB sur d'éventuels communiqués financiers trompeurs du temps de la présidence de Jean-Marie Messier. Enfin, Vivendi vient d'annoncer la réussite de son placement complet d'un milliard d'euros d'obligations remboursables en actions (ORA).Le secteur européen de l'assurance pâtit de l'abaissement par Moody's des perspectives d'Allianz de stables à négatives. Filiale du groupe allemand, AGF lâche 2,51% à 32,61 euros. De son côté, Axa recule de 1,39% à 14,18 euros.Les valeurs technologiques reculent à la suite d'une nouvelle dégradation d'analystes sur Ericsson. Dégradé hier par Deutsche Bank, l'équipementier suédois de télécoms a fait l'objet ce matin d'un abaissement de recommandation de la part de JP Morgan, qui passe de "neutre" à "sous-pondérer" sur le titre. Son concurrent Alcatel recule de 2,83% à 4,80 euros, tandis que Cap Gemini perd 1,47% à 24,78 euros et STMicroelectronics cède 0,72% à 22,09 euros.En hausse à l'ouverture, France Télécom cède désormais 1,59% à 12,40 euros. Le fonds d'investissement américain Carlyle serait prêt à faire une offre sur sa filiale Casema, le câblo-opérateur néerlandais. La Tribune croit cependant savoir que l'offre de l'Américain se situerait autour de 600 millions d'euros, contre 750 millions précédemment proposés par Liberty Media, qui s'est retiré de la course.Schneider Electric baisse de 2,67% à 47,05 euros. Le Tribunal de commerce de Paris doit se prononcer vendredi sur le référé demandé par Legrand à l'encontre du géant de l'électricité. Le président de Legrand reproche à Schneider de ne pas l'avoir tenu informé de l'avancement des discussions avec Bruxelles.Les valeurs liées à la distribution reculent, apparemment affectées par le "profit warning" émis hier par le néerlandais Ahold. Carrefour abandonne 2,48% à 45,14 euros et Pinault-Printemps 3,15% à 81,35 euros.Plus forte baisse du CAC 40, Sodexho abandonne 4,61% à 24,40 euros. Schroder Salomon Smith Barney a dégradé le titre de "performance en ligne" à "sous performance".Renault, qui a effacé ses gains initiaux, recule de 1,52% à 47,90 euros. Le constructeur a annoncé que le bénéfice dégagé par Nissan se traduirait dans ses résultats du second semestre par une contribution positive de 910 millions d'euros. Ce chiffre est légèrement supérieur aux 900 millions anticipés le 23 octobre dernier par Renault sur la base des résultats provisionnels de sa filiale japonaise. Peugeot cède pour sa part 1,67% à 43,56 euros après l'annonce du rappel de 200.000 modèles 406 présentant un défaut de fermeture du coffre.TotalFinaElf cède 1,43% à 137,80 euros. Le groupe a vu son résultat net reculer de 29%, à 1,63 milliard d'euros, au troisième trimestre. Le résultat net courant diminue de 9% à 1,6 milliard. Ces chiffres sont conformes aux attentes des analystes. Le groupe pétrolier précise qu'il a enregistré une hausse de 14% de sa production d'hydrocarbures sur les trois mois à fin septembre, et confirme anticiper une croissance de 10% de cette production pour l'ensemble de 2002.En dehors du CAC, Bic progresse de 7,32% à 30,48 euros après l'annonce de l'élargissement de son programme de rachat d'actions à 8,86% du capital. Dans un communiqué financier, le fabricant de stylos et de rasoirs précise que, dans l'hypothèse d'achat au prix maximum proposée par l'assemblée générale de mai dernier, soit 70 euros par action, le "montant maximum destiné à la réalisation de ce programme serait de 363.950.150 euros."Enfin, Technip-Coflexip recule de 2,32% à 67,30 euros. Le groupe para-pétrolier publiera ses résultats du troisième trimestre après la clôture des marchés américains. John WiburgCopyright Invest

latribune.fr

20 Oct 2008, 6:35

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