L'Europe confirme un timide redressement

Pour le troisième mois consécutif, l'indice de confiance économique a enregistré une légère hausse en février dans la zone euro, de +0,1 point à 99,2. Même si elle n'est pas spectaculaire, cette progression démontre qu'un retournement de tendance est engagé dans la zone euro et plus largement en Europe, où l'indice de confiance progresse également de 0,1 point à 99,4.A noter que cette amélioration du climat de confiance sur le Vieux continent est à mettre au crédit à la fois des industriels et des consommateurs. Cependant, le regain de moral enregistré en février ne se vérifie pas de la même façon dans tous les pays d'Europe. Particulièrement en Allemagne et en France, les deux premières économies de la zone euro, où l'indice de confiance économique reflue. Ces reculs laissent donc planer une hypothèque sur la pérénité et la vigueur de la reprise économique.Ces doutes ne seront sans doute pas suffisants pour pousser la Banque centrale européenne (BCE) à déroger au statut quo monétaire jeudi prochain. Le principal taux directeur de la zone euro devrait être maintenu à 3,25% en raison non seulement des différents signes de reprise observés en Europe et aux Etats-Unis, mais aussi parce que l'inflation ressort actuellement supérieure à l'objectif de 2% fixé par la BCE.Parallèlement à cet indice de confiance économique, la Commission européenne a publié aujourd'hui un autre indicateur, celui du climat des affaires. Celui-ci a poursuivi sa hausse en février (+0,16 point). Dans leurs commentaires, les experts de la Commission européenne relèvent notamment "une amélioration des carnets de commandes, particulièrement à l'exportation". L'ensemble de ces statistiques suscite des commentaires optimistes de Gerassimos Thomas. Ce porte-parole de Bruxelles, qui s'exprimait avant la tenue ce soir à Bruxelles d'une réunion des ministres de l'Economie et des Finances de la zone euro, a indiqué que la Commission tablait sur "un redémarrage en Europe au cours du premier trimestre". L'euro ne profite guère de ces propos ni de ces chiffres. La monnaie européenne reste faible, bloquée sous les 87 cents. L'euro fait en fait les frais d'arbitrages en faveur du billet vert qui, lui, profite des perspectives plus dynamiques qui semblent s'ouvrir pour les Etats-Unis. latribune.f
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