Le pétrole continue de frôler les sommets

Les propos rassurants de l'Opep ne font rien à l'affaire. Sur les marchés pétroliers, les opérateurs continuent de craindre que l'interminable grève au Venezuela et une probable guerre en Irak aient de lourdes conséquences sur les stocks de brut. Conséquence, les cours de l'or noir s'envolent. A Londres ce matin, le baril de Brent pour livraison en février, référence sur l'IPE (International Petroleum Exchange), frôle le seuil des 30 dollars. Durant la matinée de mardi, il a touché les 29,80 dollars, avant de se replier un peu. En clôture, avancée en raison des fêtes de Noël, le baril se négociait 29,61 dollars soit son plus haut niveau depuis trois mois tout juste.A New York, le prix du brut de référence (light sweet crude) pour livraison rapprochée en février avait terminé lundi soir en nette hausse de 1,45 dollar à 31,75 dollars. Les marchés américains n'avaient pas été aussi hauts depuis 22 mois. Pour Tony Machacek, opérateur à la maison de courtage Prudential Bache cité par l'AFP, "le marché enregistre des mouvements tout à fait exceptionnels en ce moment, car il reste préoccupé par les difficultés d'approvisionnement causées par la grève au Venezuela et une probable action militaire en Irak". Les opérateurs ne semblent donc guère sensibles aux assurances de l'Opep. Et pourtant le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a affirmé hier que le cartel des pays producteurs et exportateurs de pétrole était déterminé "à éviter toute pénurie et à stabiliser le marché" (lire ci-contre).
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