Sanofi empêche le CAC de repasser la barre des 4.300 points

Toutefois la prudence reste de mise et la tension palpable, alors que les marchés américains restent hésitants notamment le Nasdaq qui peine à revenir dans le vert alors que Cisco chute de plus de 6 %. Mais malgré la faiblesse du rebond, l'effet positif de la hausse de 5 % des commandes à l'industrie allemande en décembre, qui a permis au marché parisien de se retourner à la hausse en fin de matinée, a permis de réenclencher la marche avant. C'était le signal positif que les investisseurs attendaient pour revenir sur des valeurs massacrées à l'image d'Axa qui repart de 3,78 % ou de Schneider, plus forte hausse du CAC, qui rebondit de 5,12 %. France Télécom et sa filiale Orange symbolisent également ce mouvement avec un gain respectif de 4,22 % et de 4 %. Les valeurs télécoms bénéficient du chiffre d'affaires meilleur que prévu de Bouygues Télécom qui valide la stratégie de l'entreprise de BTP dans le secteur. Bouygues progresse de 2,19% à 31,69 euros après l'annonce d'une hausse de 7% de son chiffre d'affaires 2001 à 20,46 milliards d'euros. Le groupe de BTP précise que l'activité de sa filiale Bouygues Télécom a progressé de 32% à 1,43 milliard d'euros. Vivendi Universal se reprend aussi avec un gain de 1,11 % à 45,65 euros alors que Philips a assuré qu'il ne vendrait pas sa participation de 3,5 % dans le groupe de Jean-Marie Messier.Cap Gemini retrouve quelques faveurs aux yeux des boursiers qui à moins de 75 euros sont revenus sur le titre. L'action gagne 2,42 % à 76,1 euros.Toutefois la nervosité reste de mise et Sanofi-Synthélabo en est le meilleur exemple. Le titre, plus forte baisse du CAC, dégringole de 7,77 % à 71,8 euros. Une chute déclenchée ce matin par une dégradation de la valeur par Schroder Salomon Smith Barney qui abaisse sa recommandation de " surperformance " à " neutre ". La banque d'affaires s'interroge sur l'avenir de son produit phare, le Plavix, alors que l'américain Apotex a déposé une demande pour fabriquer la version générique de ce médicament. Sanofi a eu beau assurer que le Plavix est protégé aux Etats-Unis jusqu'en 2011, rien n'y a fait et le titre a poursuivi sa baisse. Les investisseurs prennent prétexte de ces inquiétudes avérées ou non pour vendre un titre jugé trop cher. Sanofi se traite avec une prime de 40 % par rapport à ses concurrents et n'intègre aucun risque lié aux génériques. Le titre souffre également d'arbitrages avec le suisse Novartis qui a publié des résultats supérieurs aux attentes.Autres témoins des inquiétudes du marché, le secteur des jeux vidéo qui est fortement attaqué, sans raison apparente. Infogrames abandonne près de 8 % après avoir perdu plus de 11 %, une baisse qui pourrait se justifier par la proximité de résultats semestriels (publiés mercredi prochain) sans doute décevants. Mais le recul, même de moindre ampleur, d'Ubi Soft (-4,14 %) est moins compréhensible. Charles-Etienne LebatardCopyright Investir.
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