Recherche orientation désespérément

Aujourd'hui encore, l'indice a joué au yoyo avant de se stabiliser en très légère hausse avec l'ouverture positive des marchés américains. Mais le rebond minimaliste de Wall Street laisse les intervenants parisiens sceptiques quant à sa solidité. Un doute qui limite le gain du CAC à un symbolique + 0,08 % à 4.299,04 points. Pas de quoi effacer le désastreux début de semaine. Depuis la clôture de vendredi dernier, l'indice perd 3,5%.La prudence est donc de mise, d'autant que les statistiques américaines attendues la semaine prochaine devraient rappeler aux investisseurs que l'amélioration de la situation économique est encore fragile et que les espoirs de reprise en V s'éloignent de plus en plus. Mercredi, les ventes au détail de janvier ne devraient progresser que de 0,2 % après une flambée artificielle en décembre sous l'impact favorable des promotions des constructeurs automobiles. Vendredi, les chiffres de la production industrielle devraient ressortir en baisse de 0,2 % et si l'indice de confiance des consommateurs du Michigan ne vient pas sauver le tableau, le pessimisme pourrait accentuer son emprise sur des investisseurs déjà perturbés par le manque de visibilité sur le calendrier du rebond.Symbole de la nervosité du marché, Sanofi-Synthélabo qui s'est écroulé de plus de 8 % sur des inquiétudes relatives aux médicaments génériques qui ont mis en lumière la cherté du titre, parvient aujourd'hui à limiter sa perte à seulement 1,11 % à 71 euros. La valeur est pourtant descendue sous les 70 euros en matinée. Saint-Gobain recule de 3,08 % à 163,7 euros après l'annonce d'une émission de 800 millions d'euros d'Oceanes 2007. Le fabricant de matériaux de construction indique que l'opération servira à restructurer sa dette et pourra financer l'OPA lancée sur sa filiale Lapeyre.Les grandes technologiques du CAC 40 reculent sous l'impact de la baisse hier de 1,69% du Nasdaq. Cap Gemini perd 3,29 % à 73,6 et STMicroelectronics 1,39% à 34,17 euros. En hausse ce matin, France Télécom cède finalement 1,05 % à 33 euros avec près de 7,5 millions de titres échangés. Seules exceptions, Alcatel et Equant qui progressent de 1,2 et 1,12 % sur des achats jugés à bon compte.En revanche, les médias s'en sortent mieux emmenés par Vivendi Universal. Le titre s'adjuge 2,52 % à 46,8 euros. Le titre continue de bénéficier de la décision de Philips de conserver sa participation de 5% dans le groupe français. Par ailleurs, Goldman Sachs aurait relevé la pondération des médias dans son portefeuille européen, selon des sources de marché. Lagardère avance de 1,01 % à 43,2 euros et TF1 de 1,96% à 25,90. A l'inverse, NRJ Group cède 1% à 19,8 euros. Le groupe radiophonique a enregistré une hausse de 4,1% de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2001-2002. A périmètre, méthode de consolidation et taux de change constants, la croissance de l'activité ressort à 2,9%.Plus forte hausse du CAC, Renault gagne 2,75% à 41,8 euros. Sa filiale Nissan dit avoir atteint les objectifs de son plan de redressement avec un an d'avance. Le constructeur japonais visait, entre autres, une réduction de 20% de ses coûts d'achats. En conséquence, le plan Nissan 180, destiné notamment à effacer les dettes, démarrera en avril 2002, un an avant la date prévue.Axa poursuit son rebond et progresse de 2,75 % à 20,9 euros.Enfin, le Crédit Agricole s'apprécie de 2,32% à 18,11 euros. Le titre de la banque verte, peu habitué aux compliments des analystes, bénéficie de la recommandation de SSSB qui a entamé la couverture de la banque à " achat " avec un objectif de cours étonnant de 28 euros.Charles-Etienne LebatardCopyright Investir.
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