Le Nasdaq s'enfonce, les technologiques européennes aussi

Face à l'absence de visibilité, les marchés évoluent au gré des annonces. Du coup, après avoir été déçus par Intel la semaine dernière puis modérément rassurés par Compaq, les investisseurs sont refroidis vendredi par les propos de Microsoft et d'IBM. Certes, les résultats des deux groupes publiés jeudi soir sont ressortis globalement en ligne avec les attentes (voir ci-contre), mais leurs perspectives restent très prudentes. En conséquence, en milieu de séance à New-York, Microsoft perd 4,25% à 66,89 dollars et IBM cède 5,25% à 113,60 dollars.Pénalisé par le discours des deux groupes, le Nasdaq a quant à lui ouvert en nette baisse et abandonne 1,83% deux heures plus tard. Mais le pessimisme ambiant ne se cantonne pas aux Etats-Unis et le Vieux continent est lui aussi touché. En fin d'après-midi, l'indice DJ Stoxx des valeurs technologiques européennes lâche 1,8% et les professionnels semblent désemparés. "Une publication positive une journée est annulée par de mauvaises annonces derrière", déplore un vendeur cité par l'AFP.A Paris, au sein de l'indice CAC 40, c'est le titre Cap Gemini qui affiche la plus forte baisse. L'action plonge de 6,43% à 77,85 euros, bien que Crédit Suisse First Boston ait relevé son objectif de cours sur la valeur. Suivent d'autres valeurs technologiques comme Dassault Systèmes qui perd 3,33% à53,65 euros ou encore Thomson Multimédia qui abandonne 3,12% à 35,05 euros. STMicroelectronics limite un peu plus ses pertes, avec un repli de 1,65% à 34,50 euros.Les corrections ne s'arrêtent pas là, et touchent aussi , mais dans une moindre mesure, le secteur des télécommunications. Car outre IBM et Microsoft, le canadien Nortel pèse également sur les cours. L'équipementier de télécommunications, qui a publié des résultats annuels, ne pense en effet sortir du tunnel qu'à la fin de l'année 2002 (voir ci-contre). Dès lors, les investisseurs restent également méfiants sur Alcatel, qui baisse de 2,04% à 17,78 euros (voir ci-contre).Du côté des opérateurs, France Télécom et Orange perdent respectivement 1,87 et 4,84%. Mais dans leur cas, ce sont plutôt des rumeurs qui ont pesé sur les cours au long de la journée. Selon ces bruits, E.ON préparerait un placement de 100 millions d'actions Orange, et les deux groupes français envisageraient la reprise de l'opérateur mobile allemand E-Plus. Des rumeurs toutes deux démenties par France Télécom et Orange.latribune.f
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