La semaine qui vient s'annonce cruciale pour l'Olympique lyonnais (OL), et pas seulement sur le plan sportif. Car outre la rencontre mercredi contre le Celtic Glasgow, décisive pour son avenir européen, le club sera aussi fixé en début de semaine sur son éventuelle introduction en Bourse. Un collège de l'Autorité des marchés financiers (AMF) devrait alors se prononcer sur le principe de la cotation du holding de tête de l'OL, la SPCS.Hier, Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, a précisé sa démarche. La demande actuelle auprès de l'AMF porte sur le principe, et ce n'est qu'en cas de feu vert que la SPCS (qui devrait d'ailleurs être renommée à cette occasion) déposera une demande officielle de cotation.Dans un premier temps, le club entrerait au Marché Libre, avant de viser à terme le Second Marché. Et si le collège de l'AMF oppose un refus ? Jean-Michel Aulas se veut "serein" et estime que "le mouvement est inéluctable". Selon lui, le deuxième volet de la loi sur le sport devrait en effet aménager l'interdiction de cotation des clubs.Le groupe a aussi donné plus de précision sur les sommes qu'il voulait lever. Une augmentation de capital réservée aux institutionnels de 10 millions d'euros a d'ores et déjà été lancée et devrait être close fin janvier. Cette opération valorise, selon le club, la SPCS aux alentours de 60 millions. "En cas de cotation, la valorisation sera évidemment différente", précise le président de Cegid, qui compte lever 30 millions sur le marché. Reste que, sur cette base, la SPCS se paierait 2,4 fois ses fonds propres, soit un ratio proche de celui de la Juventus de Turin (2,3).Pour finir, le président du club lyonnais a rappelé que les fonds levés seront, en priorité, affectés à des investissements dans les infrastructures sportives et commerciales du club. Il a confirmé que cette mise sur le marché visait moins les petits porteurs ou les fans que des "investisseurs industriels".

latribune.fr

20 Oct 2008, 1:04

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