Kingfisher redoute une fin d'année difficile

Le marché n'attendait certainement pas une si grande réserve de la part de Kingfisher à l'approche des fêtes de fin d'année. Mais, au risque de décevoir, le groupe britannique a préféré se montrer prudent face à une fin d'année à "l'horizon incertain pour les dépenses de consommation, auquel s'ajoute un effet de base défavorable". En d'autres termes, le groupe s'attend à ce que son quatrième trimestre (débuté le 2 novembre) constitue un "défi".Reste que Kingfisher ne s'avoue pas vaincu à l'avance par un contexte difficile. Comptant sur les programmes mis en place en interne, le contrôle des coûts et la mise en place de nouveaux rayons, il espère bien compenser en grande partie l'impact sur les bénéfices d'un affaiblissement de la croissance des ventes. Bref, il continue à attendre des "progrès satisfaisants" sur l'année.Pour y parvenir, il pourra notamment prendre exemple sur son troisième trimestre (clos au 1er novembre). Car malgré, là aussi, "une période plus difficile", Kingfisher est parvenu à accroître sa rentabilité. Il a dégagé un bénéfice de 179,1 millions de livres (+21,3% en un an), pour des ventes en progression de 13,3%, à 1,79 milliard.Les progrès ont été réalisés sur l'ensemble des zones où le groupe est présent. Au Royaume-Uni, le bénéfice a progressé de 13%, pour des ventes en hausse de 8,2%.Les chiffres français sont encore meilleurs, puisque le résultat s'est apprécié de 30%, contre une hausse de 18% pour le chiffre d'affaires. L'effet devise n'est pas le seul responsable de cette envolée: à taux constants, le résultat est encore en progression de 18% pour des ventes en hausse de 7,5%.Le titre est hésitant. A Londres, il grappille 0,03% en fin d'après-midi.
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