Bill Gates présente un nouveau dispositif anti-spam

C'est en ce moment la principale occupation des fournisseurs d'accès Internet et le premier motif de grogne des internautes. Le spam, c'est-à-dire le mail non sollicité qui envahit les boîtes à lettres électroniques, s'est propagé à une telle vitesse qu'il représenterait la moitié des mails envoyés dans le monde actuellement. Ce n'est donc pas pour rien que Bill Gates a choisi ce thème dimanche soir en pré-ouverture du Comdex de Las Vegas qui commence lundi.Le fondateur de Microsoft a ainsi présenté une série de produits destinés à lutter contre le spam, à sécuriser les réseaux et rendre plus facile pour les utilisateurs la recherche d'information sur les ordinateurs personnels. Microsoft poursuit donc sa stratégie annoncée deux ans auparavant qui consiste à rendre ses produits plus sûrs. Le géant du logiciel fait régulièrement l'objet de nombreuses critiques, les hackers se faisant un point d'honneur d'exploiter les failles du système pour y introduire des virus, dont les dégâts font souvent la Une des journaux spécialisés.Hier, Bill Gates a notamment insisté sur SmartScreen, la nouvelle technologie du groupe destinée à filtrer les e-mails non sollicités. Le dispositif sera disponible à la mi-2004 sous la forme d'un nouvel outil directement intégré dans les suites logicielles vendues par le groupe. SmartScreen est déjà en vigueur sur Outlook 2003 et sur la messagerie gratuite Hotmail du portail MSN. La nouveauté réside dans la capacité de SmartScreen à calculer pour chaque e-mail le taux de probabilité que cela soit du spam, et ce en fonction des habitudes propres de l'utilisateur. "Les changements auxquels les usagers vont assister dans la technologie seront progressifs, mais la différence entre l'informatique d'aujourd'hui et les pratiques qui seront rendues possibles dans quelques années sera comme le jour et nuit", a promis Bill Gates. Le patron de Microsoft a par ailleurs annoncé qu'il allait dépenser 6,8 milliards de dollars en recherche-développement sur l'exercice entamé le 1er juillet dernier. Le montant aura ainsi doublé en 5 ans.
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