Oracle s'allie à Nokia et à Alcatel dans la téléphonie mobile

Dans la mobilité, équipementiers et éditeurs de logiciels ont bien l'intention de ne pas - une nouvelle fois - laisser Microsoft établir ses propres règles du jeu. C'est pourquoi le GSM Congress de Cannes est cette année l'occasion pour les différents participants d'annoncer la mise en place d'une stratégie de défense. Dernier exemple en date: le double partenariat que vient de conclure Oracle avec Nokia et Alcatel.L'éditeur de logiciels va concevoir expressément pour les téléphones portables de Nokia, une suite logicielle unique pour entreprises offrant des outils de "voicemail", (messages vocaux), d'e-mail, d'agenda. D'autres outils de gestion bureautique ainsi qu'une fonction de recherche seront également proposés aux entreprises. Le projet débutera en Europe occidentale pour ensuite être étendu à l'Amérique puis à la zone Asie Pacifique. Les premiers combinés pilotes équipés des logiciels d'Oracle seront dans les mains des utilisateurs à partir du deuxième trimestre 2003 en Grande Bretagne. Les modèles concernés seront le Nokia 6800, le 3650 équipé du système d'exploitation de Symbian (lire ci-contre), le 7650 et le 9200.En parallèle, Oracle va collaborer avec Alcatel dans le développement de logiciels adaptés aux combinés fonctionnant dans un premier temps sur réseaux 2.5, la norme censée faire la transition entre le GSM et l'UMTS, puis sur réseaux 3G (troisième génération de téléphonie mobile). Sur les marchés américains, la nouvelle a plutôt été bien accueillie. Le titre gagne 3,59% à la mi-séance.A l'instar de Microsoft, Oracle espère ainsi séduire sa clientèle entreprises, dont la demande pour des outils de mobilité, destinés à améliorer les processus et surtout la productivité des salariés, ne cesse de croître.Pour Nokia, ce partenariat doit lui permettre d'accroître la part des ventes des combinés haut de gamme. Car c'est bien la principale source d'inquiétude du groupe. Le prix moyen de vente d'un terminal Nokia, de 147 euros au quatrième trimestre 2002, a baissé de 10 % sur un an", notait JP Morgan fin janvier. Une tendance qui doit se poursuivre cette année et l'an prochain, si l'équipementier finlandais n'y prend garde.
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