Confrontés à un marché de l'emploi qui tarde à se redresser vigoureusement, les Américains sont moins généreux que ne l'anticipaient les économistes avec leur porte-monnaie. En février, les Américains ont enregistré une hausse de 0,4% de leurs revenus mais ils n'ont en revanche augmenté leurs dépenses que de 0,2%, après une pogression de 0,5% en janvier. Les analystes interrogés par Reuters attendaient une hausse de 0,4%. Logiquement, dans ce contexte, le redressement du taux d'épargne des ménages amorcé en décembre s'est poursuivi en février pour s'établir à 1,9% du revenu disponible.Ces chiffres, jugés un peu décevants par les investisseurs, ont pesé pendant quelques heures sur le billet vert, qui s'esr ensuite repris. Vers 18 heures, l'euro est repassé sous le seuil de 1,22 dollar, affecté par la mauvaise conjoncture européenne. Pour certains économistes, ces statistiques qui témoignent d'un certain ralentissement des dépenses de consommation outre-Atlantique pourraient amener à revoir à la baisse les prévisions de croissance aux Etats-Unis pour le premier trimestre 2004. Il n'y a cependant là de véritablement alarmant, la consommation des ménage reste tout de même un solide pillier de l'activité américaine. Au quatrième trimestre 2003, les dépenses de consommation ont affiché une progression de 3,2%, après 6,9% au troisième trimestre de l'an dernier.

latribune.fr

19 Oct 2008, 22:36

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