Le gouvernement appelle au strict respect du lundi de Pentecôte travaillé

Pas de demi-mesure. Alors qu'un nombre croissant d'entreprises privées mais également de collectivités locales prévoient d'offrir à leurs salariés le lundi de Pentecôte, considéré désormais comme un jour comme un autre, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin reste inflexible.A la sortie d'un séminaire gouvernemental organisé à Matignon, le chef du gouvernement a rappelé que la loi faisant du lundi de Pentecôte une "journée de solidarité" travaillée en faveur des personnes âgées et handicapées devait être "appliquée par tous". "C'est une pratique républicaine", a martelé Jean-Pierre Raffarin. La suppression du lundi de Pentecôte a été décidée par le gouvernement après la tragique canicule de l'été 2003. Selon les calculs du gouvernement, ce jour de travail supplémentaire devrait rapporter deux milliards d'euros grâce aux cotisations additionnelles versées par les entreprises.Cette loi provoque la grogne d'une certaine partie de la population. Et notamment des syndicats. Pour calmer les esprits, certaines collectivités locales ont décidé de maintenir chômée cette journée. Un exemple suivi par quelques entreprises comme TF1 et Shell. Le gouvernement a donc estimé nécessaire de faire une mise au point, bravant l'effet potentiellement négatif qu'une telle annonce pouvait avoir sur la population à quelques semaines du référendum sur le traité constitutionnel européen.
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