Après l'électricité, le gaz. Tandis que les opérations de rapprochement se succèdent dans le monde de l'énergie européen, avec récemment les OPA de Gas Natural par Endesa, ou l'opération sur le capital d'Union Fenosa (voir ci-contre), c'est au tour de l'Allemand E.ON de prendre part à la consolidation du secteur.Le numéro un allemand de l'énergie vient en effet de racheter le groupe gazier britannique Caledonia Oil and Gas Limited (COGL) pour 690 millions d'euros, dette comprise. Pour E.ON, l'opération lui permet de mettre la main sur les gisements gaziers en mer du Nord, et d'acquérir ainsi des réserves de gaz supplémentaires de 14 milliards de mètres cubes, ce qui correspond à la consommation de 9 millions de foyers, selon E.ON.L'Allemand ajoute que cette acquisition lui permet de se rapprocher significativement de son objectif consistant à "couvrir à long terme avec sa propre production 15 à 20% des besoins en gaz d'E.ON Ruhrgaz", filiale gazière d'E.ON.Cette opération devrait être suivie par d'autres acquisitions, de la part de l'Allemand, qui dispose d'un trésor de guerre de 20 milliards d'euros. Cet achat s'inscrit en effet dans le cadre d'un plan de croissance externe très dynamique de l'entreprise. L'Allemand, qui a conclu début septembre le rachat du groupe hollandais d'énergie NRE Energie, spécialisé dans le gaz et l'électricité, a en effet indiqué qu'il était prêt à faire des acquisitions de plus de 5 milliards d'euros. Il serait d'ailleurs intéressé par une nouvelle acquisition britannique, avec l'électricien Scottish Power.En Bourse, le titre progresse de 1,66% à 77,20 euros, en fin de journée.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:33

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