France Télécom va supprimer 8.000 emplois

France Télécom poursuit sa cure d'amaigrissement. L'opérateur télécoms français a annoncé qu'il supprimerait cette année 8.000 emplois dans le monde, dont 5.500 en France, selon des prévisions établies en fonction des départs en retraite et pré-retraite, des mobilités vers la Fonction publique et des recrutements, a annoncé vendredi la direction à l'AFP. A l'étranger, 2.500 emplois seront donc supprimés. France Télécom emploie 203.500 salariés dont 122.900 en France (95.000 fonctionnaires et près de 28.000 salariés de droit privé). La coupe est moins importante que l'an passé. En 2004, la réduction des effectifs a concerné 12.500 postes dont 6.000 en France et 6.500 hors de l'Hexagone. Et encore, ce plan a finalement été moins important que l'objectif initial de l'opérateur, qui voulait supprimer 14.500 postes. L'année précédente, ce sont 13.100 postes, dont 7.800 en France qui avaient été concernés par la politique d'amaigrissement du groupe. Par ailleurs, ce plan, qui aboutit à la réduction en net de 8.000 emplois, prévoit 3.000 recrutements pour la France, dont 300 dans la recherche, 300 sur le réseau, 1.800 contrats à durée indéterminée (CDI) à temps partiel sur des fonctions commerciales et 600 sur d'autres métiers dont le marketing. Une centaine de boutiques commerciales supplémentaires verront le jour. France Télécom met ainsi les bouchées doubles par rapport aux années précédentes: en 2004, 2.000 personnes avaient été embauchées contre 1.400 prévus initialement et 1.100 salariés en 2003. La direction de l'opérateur, qui dévoilait vendredi ces chiffres aux organisations syndicales lors d'un Comité de groupe, donnera des chiffres définitifs le 10 février à l'occasion des résultats annuels.
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