Du rififi dans le jeu en ligne... Rien ne va plus entre les deux groupes de jeu sur Internet, Empire Online et PartyGaming. Alors que les deux sociétés étaient sur le point de se marier, Empire Online a annoncé ce matin l'abandon des discussions et le lancement de procédures judiciaires à l'encontre de PartyGaming. Le titre Empire Online est en chute libre.Empire Online, qui fournit des services aux professionnels du jeu en ligne, ne sera donc finalement pas racheté par PartyGaming, le numéro un du poker sur Internet. Empire a en effet annoncé ce matin la fin des négociations, considérant que les nouvelles propositions formulées par PartyGaming, à 60 pence par action Empire, n'étaient pas acceptables.Si Empire Online rompt avec PartyGaming, ce n'est pas seulement parce que ce dernier a revu à la baisse le prix qu'il envisageait pour cette acquisition : c'est aussi parce qu'il a modifié récemment les conditions de fonctionnement de ses services de poker en ligne, au détriment des sites partenaires comme celui d'Empire Online. Du coup, ce dernier va poursuivre en justice PartyGaming pour obtenir réparation.Empire Online réagit d'autant plus mal à l'échec de ces négociations de rachat que c'est la deuxième fois en quelques mois que de telles discussions sont abandonnée. En septembre dernier, c'est le site Sportingbet qui avait renoncé à l'acquisition d'Empire, après avoir envisagé un prix de 270 pence par titre.Tout cela n'arrange pas les affaires de ce dernier groupe. En juin dernier, Empire Online avait été introduit en fanfare à la Bourse de Londre, au prix de 175 pence, avant de flamber jusqu'à un plus haut de 288 pence...Depuis, le parcours boursier du titre a tourné à la catastrophe. Ce matin, l'action a touché un plus bas de l'année à 52 pence, avant de se reprendre et de terminer à 69 pence. Simultanément, l'action PartyGaming gagne 1%, à 99 pence.Empire Online a renouvelé ce matin ses prévisions d'un bénéfice net de 53 millions de dollars pour 2005. Au titre de l'année prochaine, le groupe attend des résultats "globalement en ligne" avec les prévisions des analystes.

latribune.fr

19 Oct 2008, 20:33

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