Métier par métier, les salaires dans les PME

Le décryptage de quelques 120.000 fiches de paie permet de dresser le palmarès des salaires en hausse. Aux premières places, les informaticiens mais aussi les techniciens d'étude en bâtiment et les responsables financiers.

Le recordman de la plus forte progression salariale 2006 est un informaticien. Avec 17,3 % de hausse, les administrateurs réseaux peuvent être ravis de leur année. Ils atteignent ainsi les 36.270 euros comme salaire annuel médian national.

Mais, juste derrière, sur la deuxième marche de ce palmarès de la progression salariale dans les PME, dressé par Expectra, leader du recrutement de cadres en intérim et en CDI, se dresse fièrement... un technicien d'étude en bâtiment, avec une progression salariale sur douze mois de 15,3 % à 21.640 euros comme salaire annuel médian national. À quasi-égalité avec un autre métier de l'informatique : celui de chef de projet, qui atteint cette année 41.900 euros.

Parmi les autres professions qui voient leur rémunération progresser, on trouve les responsables financiers (+ 14,2 %), les rédacteurs d'assurance Iard (+ 13,4 %), les conducteurs de travaux (+ 10 %), les responsables des ressources humaines (+ 9 %), les techniciens process (+ 8,9 %), les responsables informatiques (+ 7,8 %), les techniciens paie (+ 7,4 %) et les ingénieurs qualité (+ 3 %).

Comme l'an passé, Expectra le confirme : d'autres métiers, hors ceux de l'informatique, voient leur rémunération " flamber ". En 2005, en effet, les plus fortes progressions de salaires étaient enregistrées par les responsables administratifs, les conducteurs de travaux, les responsables financiers. L'enquête Expectra, réalisée non pas à l'aide d'un sondage mais par examen de 120.000 fiches de paie émises par plus de 6.000 entreprises, enregistre une évolution sensible entre 2005 et 2006.

Les progressions de cette année se révèlent plus dynamiques que celles de l'an passé. À l'époque, la plus forte hausse ne s'établissait qu'à + 16,5 % et les suivantes s'établissaient autour de + 10 %. Cette inflexion sensible est la traduction concrète de la reprise des recrutements et d'une amélioration de la santé des PME, qui, dans cette situation favorable, n'hésitent pas à mettre en place une politique salariale dynamique qui se diffuse dans l'ensemble des professions.

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