Mauvais début d'exercice pour NEC. Le groupe d'électronique, d'informatique et de télécommunications japonais a en effet annoncé ce matin avoir réalisé pour son premier semestre 2006/2007 (avril-septembre) une perte nette de 7,4 milliards de yens soit environ 49 millions d'euros au premier semestre. Cette perte est cinq fois supérieure à celle des six premiers mois de l'exercice antérieur.

Il s'agit des premiers résultats du groupe calculés selon les normes de comptabilité japonaise. Le groupe avait surpris et inquiété les investisseurs en octobre lorsqu'il a annoncé qu'il allait reformuler ses résultats passés, et qu'il abandonnait, après 40 ans d'utilisation, les méthodes de comptabilité américaine.

Les mauvais résultats présentés ce matin ont obligé les dirigeants du groupe a révisé leurs perspectives sur l'ensemble de l'exercice. Désormais, ils tablent sur un profit net de 18 milliards de yens soit environ 120 millions d'euros, contre 50 milliards escomptés initialement.

Au cours de l'exercice 2005-2006, NEC avait fini l'année sur une perte nette de 5,1 milliards, selon les normes comptables japonaises actuelles. Ses résultats avaient initialement été présentés selon le système de calcul américain, NEC affichant alors un bénéfice net de 12 milliards de yens.

Entre avril et septembre, NEC a totalisé un chiffre d'affaires de 2.227,63 milliards de yens, en recul de 2,5% sur un an. Les ventes soutenues d'équipements de réseaux de télécommunications et de composants n'ont pas réussi à compenser le déclin sur les téléphones mobiles et autres produits grand public, selon NEC.

Pour l'ensemble de l'exercice, le groupe japonais s'attend à ce que les activités d'infrastructures de télécommunications et les composants continuent de jouer les locomotives. A l'inverse, la situation ne devrait pas s'améliorer du côté des téléphones portables.

Au final, NEC, dont le périmètre d'activités a été réduit par la cession cet automne de l'entreprise de PC européenne Packard Bell, s'attend à un recul de 5,1% de ses ventes annuelles à 4.680 milliards de yens (31,2 milliards d'euros).