Infogrames creuse sa perte nette au premier semestre 2006/2007

L'éditeur de jeux vidéo français a enregistré à fin septembre une perte nette (part du groupe) de 41,8 millions d'euros contre 31,1 millions d'euros un an auparavant. Sa perte opérationnelle s'est toutefois réduite à 33,4 millions contre 45,4 millions. La dette s'est encore aggravée à un peu plus de 205 millions.

Résultats semestriels décevants pour Infogrames. L'éditeur de jeux vidéo français a creusé encore un peu plus sa perte nette (part du groupe) au cours du premier semestre de son exercice (avril-septembre). La perte s'est en effet inscrite en hausse de 34,4% à 41,8 millions d'euros à fin septembre, contre 31,1 millions d'euros un an auparavant, selon un communiqué. Mais selon les dirigeants, la base de comparaison avec l'exercice précédent était différente. Le résultat du premier semestre 2005/2006 tenait compte d'une plus-value de cession de 36,6 millions.

Le chiffre d'affaires, déjà connu, s'est établi à 105,5 millions d'euros, en baisse de 14,2%.

La perte opérationnelle s'est réduite à 33,4 millions d'euros contre 45,4 millions d'euros au premier semestre 2005/2006, tandis que le taux de marge brute a progressé de 7,6 points à 41,9% du chiffre d'affaires, précise le groupe.

Infogrames, dont les actionnaires ont adopté mi-novembre un plan de restructuration de la dette (avec notamment une augmentation de capital de 74 millions d'euros), note dans son communiqué que ses résultats semestriels intègrent "l'amélioration sensible de la situation financière des activités américaines".

Sa filiale américaine en difficultés Atari a annoncé le 9 novembre un retour aux bénéfices au deuxième trimestre de l'exercice. En effet, Atari a réalisé un petit bénéfice de 0,3 million de dollar contre une perte de 25,2 millions sur la même période de l'exercice précédent. Sur le premier semestre, Atari a ainsi vu sa perte se réduire considérablement à 6,8 millions de dollars contre 58 millions un an plus tôt.

Mauvaise nouvelle du côté de la dette qui s'est encore aggravée. C'est d'autant plus préoccupant que le groupe vient de faire un effort pour se désendetter. La dette a ainsi augmenté de 32,6 millions d'euros pour atteindre 205,8 millions.

Le directeur général délégué Thomas Schmider a déclaré que "le résultat de cette restructuration majeure, que nous considérons comme une restructuration finale aboutira à ramener la dette à zéro", avec une dette brute de 50 millions d'euros et une trésorerie de 50 millions.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.