Laurent Perrier peut sabrer le champagne sur de solides résultats

La maison de champagne a connu un premier semestre 2006-2007 "historique", en enregistrant sur la période un bénéfice net en forte progression de 47,3% à 13,1 millions d'euros. Sur l'ensemble de l'année, Laurent-Perrier anticipe une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 5 et 7% .

Le groupe Laurent-Perrier peut sortir les flûtes à champagne. La maison de champagne a en effet dégagé un bénéfice net en hausse de 47,3% à 13,1 millions d'euros au premier semestre de son exercice 2006-2007 clos fin septembre.

Dans une note adressée à ses clients, les analystes de Fideuram Wargny n'hésite pas à qualifier la performance réalisée par le groupe Laurent-Perrier d'"historique", saluant "l'un des plus beaux résultats de son histoire dans la ligne de ses publications de l'exercice passé, et même en accélération".

Au cours de son premier semestre, l'effet "mix-prix" de Laurent-Perrier s'est encore renforcé pour s'élever à 6,6%, un record jamais égalé. Ainsi, l'augmentation du prix des champagnes du groupe se traduit naturellement par une amélioration significative de ses principaux indicateurs de performance, à commencer par sa marge brute. Celle-ci progresse de 2 points pour atteindre 52,9% . Par ailleurs, de mars à septembre, le numéro quatre mondial du champagne a enregistré un chiffre d'affaires de 100,27 millions d'euros, en hausse de 10,5% par rapport à la même période l'année précédente.

"La régularité avec laquelle nous améliorons nos résultats démontre la pertinence de notre stratégie de création de valeur sur le long terme, poursuivie avec constance depuis plusieurs années et soutenue par l'engagement de toutes nos équipes", a commenté dans un comuniqué Yves Dumont, président du directoire de la maison champenoise.

Au niveau des perspectives, Laurent-Perrier estime que le marché du champagne "devrait continuer à être bien orienté au second semestre 2006-2007". Pour l'ensemble de l'exercice, il prévoit une hausse de son chiffre d'affaires comprise entre 5% et 7%. Dans leur note, les analystes de Fideuram Wargny soulignent toutefois que l'effet prix/mix qui a tiré la forte rentabilité du groupe au premier semestre, "devrait s'atténuer du fait d'une plus forte part des champagnes bruts sans année dans les ventes des fêtes de fin d'année".

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