Alstom dément la méga-commande de 1.500 motrices en Chine

La direction d'Alstom dément l'attribution d'une méga-commande de 1.500 motrices de fret. Selon le China Securities Journal de ce matin, le groupe français aurait signé une lettre d'intention avec le ministère chinois des Chemins de fer. Le montant du contrat porte selon le journal sur 3,6 milliards d'euros

Le ministère chinois des Chemins de fer a signé une lettre d'intention avec le groupe français Alstom et ses fournisseurs en vue d'acquérir 1.500 motrices de fret, annonce le China Securities Journal dans son édition de ce matin. Le montant du contrat porte sur 3,6 milliards d'euros, précise le journal officiel, citant des sources anonymes. Hormis Alstom, le China Securities Journal n'indique pas quelles sociétés sont concernées par l'opération, ni à quelle échéance les locomotives doivent être livrées.

Toutefois, un responsable d'Alstom à Pékin , Alain Berger, président de Alstom Chine, interrogé par l'Agence France Presse (AFP), a démenti l'attribution de cette méga-commande. "Ce doit être une confusion de la part du journal. Les 1.500 locomotives évoquées représentent l'ensemble des besoins" de la Chine, déclare Alain Berger, président de Alstom Chine. Un peu plus tard dans la matinée, le groupe a depuis Paris également démenti cette information.

Si le contrat se confirmait, il s'ajouterait à une première commande de plus d'un milliard d'euros passée par Pékin en octobre pour 500 locomotives. Patrick Kron, PDG d'Alstom, avait alors déclaré que ces motrices seraient les plus grandes jamais construites.

En 2004, Alstom s'est associé au chinois Datong Electric Locomotive Co pour produire des locomotives en commun. L'entreprise française, à l'origine du TGV, emploie 2.800 personnes en Chine à travers neuf joint-ventures, deux filiales et une société détenue à 100%. Elle a notamment participé au projet de construction du barrage géant des Trois-Gorges. Alstom est également candidat à la construction d'une ligne ferroviaire à grande vitesse entre les villes de Wuhan et Canton, dans l'Est chinois.

A la Bourse de Paris, le titre s'affiche comme la plus forte hausse à 101,20 euros en progression de 1,81%.

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