La Bourse de Tokyo chatouille la barre des 17.000 points

L'indice Nikkei a gagné 47,80 points à 16.962,11, sans toutefois oser franchir la barre symbolique des 17.000 points. La Bourse de Tokyo enregistre sa sixième hausse d'affilée et affiche sa valeur la plus élevée depuis le 9 mai.

L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de lundi en hausse de 0,28% grâce à la faiblesse persistante du yen et a atteint son plus haut niveau en plus de sept mois, sans toutefois oser franchir la barre symbolique des 17.000 points.

Le Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, a gagné 47,80 points (+0,28%) à 16.962,11 points, enregistrant sa sixième hausse d'affilée et atteignant sa valeur la plus élevée depuis le 9 mai. Des courtiers ont cependant noté que l'indice rencontrait une forte résistance à l'abord des 17.000 points, les intervenants se montrant prudents avant la décision de politique monétaire de mardi au Japon. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau s'est pour sa part valorisé de 7,92 points (+0,48%) à 1.665,32 points.

Certains investisseurs ont préféré rester sur la touche avant l'issue, mardi, de la réunion de deux jours de la Banque du Japon. Le marché s'attend à un maintien des taux mais table sur un resserrement au début 2007. Parmi les valeurs exportatrices, Toyota a avancé de 1,49% à 7.490 yen après avoir atteint en séance un plus haut de l'année de 7.500. Toshiba, dont la filiale Westinghouse Electric vient de remporter un contrat géant pour la construction de centrales électriques en Chine s'est octroyé 1,30% à 780 yen. Nippon Steel a progressé de 2,84% à 580 yen en réaction à l'annonce d'une alliance stratégique avec le groupe minier brésilien CVRD.

A la baisse, Japan Tobacco est retombé de 5,19% à 566.000 yen après la confirmation de son offre d'achat sur le britannique Gallaher. Le titre avait pris plus de 18% depuis que Gallaher avait annoncé avoir été approché, le 7 décembre. Le courtier Nikko Cordial a chuté de 4,83% à 1.419 yen. Le groupe soupçonné d'avoir enjolivé ses comptes 2004/2005 risque une forte amende, selon le Nihon Keizai Shimbun

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