Vert Marine s'impose dans la gestion des piscines et patinoires publiques

La patinoire ludique Vegapolis de la communauté d'agglomération de Montpellier, la piscine flottante Joséphine-Baker de Paris, le centre aquatique du lac de la communauté d'agglomération de Tours ou la piscine Montbauron de Versailles ont tous un dénominateur commun.

Ces équipements sportifs sont gérés par la société Vert Marine (40 millions d'euros de chiffre d'affaires estimés en 2006), numéro 1 pour la gestion déléguée des piscines et patinoires publiques en France. Fondée en 1992 par Thierry Chaix (président) et Jean-Pascal Gleizes (directeur général), deux anciens hockeyeurs qui s'étaient connus à Gap en section sport études, associés à parts égales, l'entreprise a décroché son premier client en 1994 dans la région rouennaise avec la piscine "sport et loisirs" Transat de Bihorel. Depuis, rien n'est venu entraver son développement. Elle exploite en gestion déléguée - contrats d'affermage dans 70 % des cas, régies intéressées dans les autres cas -, quarante équipements publics en France et un centre aquatique en Belgique. Si la société est d'abord spécialisée dans les équipements sportifs, elle vient d'opérer une diversification dans le domaine du "tourisme culturel" avec l'exploitation de la Cité de l'Huître, à Marennes.

"Lieux de vie". À écouter Thierry Chaix, la délégation déléguée est une tendance lourde, irréversible. "Il y a quinze ans, la délégation de service public (DSP) n'existait pas. Aujourd'hui, les collectivités y ont de plus en plus recours car elles se rendent compte qu'elles ne savent pas faire tous les métiers." Un "métier" qui, résume le président de Vert Marine, consiste à "faire vivre ces équipements de façon plus dynamique que les collectivités ne peuvent le faire" et en particulier, martèle-t-il, à les "ouvrir". Vert Marine met ainsi un point d'honneur à "ouvrir" le 1er mai les piscines et patinoires qu'il gère. Car son credo, c'est de "transformer en lieux de vie" les équipements sportifs dont il a la charge, ce qui suppose notamment de mettre en place autour d'eux d'autres activités. Celles-ci permettent en outre de rentabiliser l'équipement. Comme le rappelle Thierry Chaix, le choix des collectivités de recourir à la DSP s'explique aussi pour des raisons financières : "Nous nous engageons sur un résultat et nous supportons seuls les risques financiers de l'exploitation."

En face du "chèque" qu'il reçoit de la collectivité, le délégataire de service public doit prévoir dans son organisation la spécificité des missions de service public qui caractérisent son activité. Pour sa part, Vert Marine intègre "l'accueil de publics diversifiés et la réponse à la demande sociale de sport", ainsi que "l'encadrement de la pratique scolaire aux côtés des équipes pédagogiques" et "la mise à disposition d'équipements pour les clubs et associations".

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