La dette ramenée à 63,3% du PIB en 2006

Avec une croissance aussi satisfaisante au premier semestre de l'année, il fallait s'attendre à des améliorations substantielles des finances publiques. A la veille de la présentation du budget en Conseil des ministres, les chiffres se révèlent déjà. Le ministre de l'Economie et des Finances Thierry Breton devrait annoncer demain une réduction d'un point de la dette en 2007, à 63,6% du PIB contre 64,6% prévus pour fin 2006, selon Le Figaro de ce matin. Par ailleurs, le déficit budgétaire pour 2007 devrait s'inscrire à 41,6 milliards d'euros, ajoute le journal. Thierry Breton a annoncé dimanche soir que la France obtiendrait cette année 5 milliards d'euros de surplus fiscaux, contre 3 estimés auparavant. "Dès l'année 2006, toutes les recettes fiscales supplémentaires seront affectées aux désendettement de l'Etat. C'est un choix difficile, mais nécessaire pour garantir l'avenir des Français", rappelle Dominique de Villepin ce matin dans les colonnes de la Tribune (lire ci-dessous). Du coup, le taux d'endettement par rapport au Produit intérieur brut (PIB) de la France devrait baisser de "deux points", a indiqué Thierry Breton dimanche. Le taux d'endettement de la France était de 66,5% du produit intérieur brut fin 2005. Compte tenu des bonnes recettes budgétaires (lire ci-dessous), Bercy compte annoncer une prévision de déficit public de 2,7% pour 2006, au lieu des 2,8% envisagés jusqu'à présent. En revanche, les prélèvements obligatoires ne devraient pas baisser en 2006 et rester à un niveau élevé, entre 44 et 44,1% du PIB, selon le quotidien. Pour 2007, Bercy devrait prévoir une baisse sensible des prélèvements obligatoires à 43,7% du PIB.
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