Les nouvelles rassurantes d'Iran et les stocks américains font reculer le pétrole

Non seulement l'Iran a proposé de tenir des négociations sérieuses sur l'enrichissement d'uranium, mais les stocks hebdomadaires de pétrole américains sont bien plus étoffés que prévu. Déjà en recul à l'ouverture, les cours du pétrole poursuivent leur recul.

Les bonnes nouvelles sur le front du pétrole sont aujourd'hui denrée rare. Deux dans une même journée confinent au miracle. Et pourtant, aujourd'hui, les informations en provenance d'Iran et l'état des stocks hebdomadaires américains ont tous deux participé au recul des cours du pétrole. A New York, le baril de brut cédait 1,55 dollar à 71,55 dollars en fin d'après midi, proche d'un plus bas de deux mois. Il avait ouvert en baisse de 60 cents. A Londres, le baril de brut reculait de 1,42 dollar à 71,82 dollars.

Pour une fois, Téhéran n'a pas eu le discours intransigeant habituel. En réponse à l'offre de coopération des grandes puissances visant à ce qu'il suspende l'enrichissement d'uranium, l'Iran leur a proposé de tenir des "négociations sérieuses" sur la question. Cette invitation au dialogue a rassuré nombre d'investisseurs qui avaient prédit un rejet catégorique de l'offre par l'Iran. Le pays a jusqu'au 31 août pour cesser d'enrichir l'uranium. A défaut, il risque de se voir imposer des sanctions par l'Onu.

Dans l'après midi, le département américain de l'Energie (DoE) a ensuite fait état d'une hausse inattendue des réserves d'essence et d'un recul plus léger que prévu des stocks de pétrole brut. Il a annoncé une progression des stocks d'essence de 400.000 barils à 205,8 millions de barils (Mb), lors de la semaine achevée vendredi dernier. Le consensus tablait sur des réserves d'essence en baisse de 2,05 millions de barils.

De leur côté, les réserves de brut ont baissé de 0,6 million de barils à 330,4 Mb, contre une diminution de 1,35 million de barils attendue par les analystes. Enfin, les stocks de produits distillés (diesel et fioul de chauffage) ont augmenté de 2,3 millions de barils à 135,5 Mb, alors que les analystes attendaient une hausse de seulement 700.000 barils en moyenne.

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