A quelques semaines de l'affaire Eurotunnel et de l'échec du rachat d'Amec Spie, Vinci fait à nouveau parler lui. Le groupe de BTP Vinci "dément formellement" ce mardi tout projet de rachat du promoteur immobilier Nexity, un scénario évoqué à plusieurs reprises dans la presse ces derniers jours. L'opération envisagée consisterait simplement à renforcer Vinci Immobilier qui est un petit acteur. Ce dernier serait classé numéro dix du marché avec 2.095 logements réservés en 2005 contre 9.046 pour Nexity, qui est le leader du marché. Toutefois, il n'y aurait aucun projet global et capitalistique en vue pour l'instant.
"Si une coopération devait intervenir après examen, elle ne concernerait que les activités immobilières de Vinci qui partagent d'ores et déjà certaines opérations d'envergure avec Nexity", précise le groupe de BTP. "Le rachat de Nexity n'est pas envisagé, ni sous forme de cash ni sous forme d'échanges de titres", ajoute-t-il. Vinci et Nexity ont piloté la construction de la troisième tour Société Générale située dans le quartier d'affaires de la Défense, près de Paris.
Le groupe de BTP doit réunir demain un conseil d'administration pour décider du remplacement de son directeur général Xavier Huillard, à qui Antoine Zacharias avait passé le relais il y a tout juste cinq mois. Les deux hommes seraient désormais en guerre ouverte, n'ayant pas la même vision de la stratégie du groupe. Aussi, les administrateurs de Vinci préfèreraient remédier à ces tensions, même au prix d'une crise. Xavier Huillard avait pourtant été considéré comme le plus légitime pour succéder à Antoine Zacharias. Son successeur pourrait être l'actuel patron du promoteur immobilier Nexity, Alain Dinin, un remplacement qui a le soutient du président du conseil d'administration, Antoine Zacharias. Les deux hommes se connaissent bien, ayant par le passé fait partie du même groupe, la Générale des Eaux.
Nexity, qui a été introduit en Bourse en octobre 2004, est détenu à 14,75% par ses dirigeants salariés et à 10% par la Caisse des dépôts et consignations. Le reste du capital est coté en Bourse.
A la clôture, les titres Vinci et Nexity reculent respectivement de 3,12% à 71,35 euros et de 2,98% à 48,51 euros.
Vinci dément vouloir acquérir Nexity
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